Hommage à Flo !

Nous venons d’apprendre, à notre grande stupeur, la disparition de Flo, la compagne de notre super animateur de ces dernières années, Laurent !

Le Club Avaeteretere, les anciens de Tahiti qui les ont bien connus, ainsi que les nouveaux membres, s’associent à Laurent et à leurs enfants dans ces moments douloureux. Repose en paix Florence, le mana de Tahiti t’accompagne dans ton ultime demeure ! Nous n’oublierons jamais ta gentillesse et ton dévouement, notamment vis-à-vis de la jeunesse locale à laquelle tu t’étais consacrée au cours de tes années « polynésiennes » !

DIM 30 JANV : Le Pic Vert

Malgré une dernière petite ondée matinale qui aura raison de la motivation de certains, le soleil est de retour, comme l’avait affirmé la météo (Ventusky, précis et fiable, et ce n’est pas de la pub…) dès 8h30 sur les hauteurs du nord de Tahiti. Nous partons donc, la fleur au fusil et la vanne au bord des lèvres, à l’assaut du mont Toanui, sur les crêtes supérieures du Pic vert.
Après 40 mn à un train de sénateur sur la piste ombragée, nous arrivons au premier point de vue, à la jonction de la piste des VTT. Le temps est clair et la vue sur Papeete et ses alentours limpide. Au nord, Tetiaroa affiche ses motu avec fierté sur la ligne d’horizon, mais Maiao, au nord-ouest, de l’autre côté de Moorea, joue encore à cache-cache avec les brumes matinales. Un peu plus tard, nous contournons l’ancien faa’apu pour aborder le «tunnel» de végétation qui mène au sous-bois humide, seconde étape de notre sortie du jour. Le sol est rouge, boueux, mais bien tracé. Notre progression continue sans surprise durant 40 mn jusqu’au raidillon qui mène au pluviomètre désaffecté. Cette portion nous permettra de réviser nos fondamentaux, en installant une corde, propice au franchissement de ce passage. Elle nous sera encore plus utile au retour… La crête finale n’a pas été parcourue depuis quelques temps et les anuhe nous occasionnent quelques griffures. Après deux ou trois passages encore un peu délicats, nous voici face au Mont Marau, non loin du Toanui à 1167 m, que nous atteignons peu après midi. Les nuages sont bien présents, mais le vent est sympa avec nous et bientôt apparaissent le Diadème, puis le Mont Marau. Pour l’Aorai, faudra revenir… En contrebas, la cascade de la Fautaua nous dévoile tous ses charmes et ses 180 m de chute…

Il est temps pour nous de redescendre, non sans avoir dégusté longuement le panorama, et notre casse-croûte. Deux heures et des brouettes plus tard, sans le moindre souci malgré quelques glissades peu maîtrisées de la part de l’animateur du jour, nous voilà déjà aux voitures… Il n’est pas 16h, le temps de boire un p’tit coup avant de regagner nos quartiers…

Photos : Marc

DIM 23 JANV : La Titaaviri – Papeari

On vous l’avait promis, et c’est arrivé : il a fait très beau, très chaud, et pas une goutte de pluie… Après quelques semaines de disette et des fêtes de fin d’année sans doute bien arrosées, il nous fallait bien ça pour reprendre du poil de la bête. Nous sommes donc une quinzaine, en ce dimanche matin à Papeari, pour remonter le Tita’aviri jusqu’au barrage de Marama Nui, contents de se retrouver pour découvrir, pour certains, les charmes de cette étrange vallée de Teva i Uta… La piste de service est propre, bien entretenue, ce qui nous change de toutes nos randonnées. Nul besoin de crapahuter, de traverser des gués piégeux, de glisser, de s’accrocher, d’avoir le pied sûr… La Tita’aviri, c’est tout droit, relativement plat, avec quand même 20 km A/R, de quoi bouger un tantinet !
Au bout d’une grosse heure, nous voilà déjà au Bain du Roi, à mi-chemin, pour profiter de la grande vasque (Eh Marc, fais gaffe, t’as pas pied… c’est un peu profond là !), sous « l’arrosoir » de la Vaipoo, au confluent de la rivière principale…

Le temps de se rafraîchir et c’est reparti jusqu’au lac de retenue, une heure plus loin, que nous contournons pour aborder la dernière étape. Vers 11h30, c’est l’arrivée au pied du barrage. Le panorama qui s’offre à nous semble irréel, baigné de brume et de mana. Nous gravissons les derniers hectomètres pour déboucher au sommet du barrage non sans avoir admiré son architecture, maya, aztèque, inca, selon les uns ou les autres. Face à nous, les imposantes hauteurs du plateau Viriviriterai, le plus grand de Tahiti. Nous irons là-haut un de ces jours, on se le promet…

Pause déjeuner, non sans avoir essayé préalablement de rejoindre l’autre rive, en face du barrage, mais l’eau est haute, et le sentier qui y mène est submergé. Détente contemplative, agrémentée de douceurs sucrées apportées par certains drilles, joyeux comme le veut la coutume de Avaeteretere, et c’est le retour, toujours sous un beau soleil à peine voilé par instants… Les cascades sont pléthore autour de nous, dégoulinant des sommets de par et d’autre de la rivière. L’occasion pour nous d’en découvrir une de plus près. Après 5 minutes de crapahute, nous voilà au pied de celle que nous avons choisie. Somptueux ! Et tout le groupe d’en profiter… Une solide douche improvisée plus tard, et c’est reparti, en retrouvant la piste principale vers le Bain du Roi. Nouvelle halte, obligatoire, pour un nouveau bain revigorant. Puis, le rythme s’accélère pour le dernier tronçon afin de retrouver nos véhicules à l’entrée de la vallée, et de rejoindre une certaine civilisation…

Photos : Nathalie

DIM 9 JANV : Moorea en un tour de roue

Malgré l’annonce d’une météo peu clémente (et nous en ferons les frais lors de notre retour sur Papeete le soir), nous étions une bonne douzaine pour découvrir les charmes de l’île-sœur en draisienne grâce aux VAE loués sur place, aux bons soins d’Audrey et de Jesse. Aussitôt arrivés, petit cours particulier d’initiation dispensés par nos loueurs… et c’est parti. Il faudra quelques kilomètres pour les débutants en la matière afin d’assimiler le principe de l’assistance électrique de nos vélocipèdes. Non, ce ne sont pas des mobylettes, mais vraiment des VTT pourvus d’un système d’assistance qui certes minimise les efforts, notamment lors des montées, ou avec le vent de face, mais il faut donner de sa personne… Autrement dit, si tu ne pédales pas, t’avances pas… mais l’effort est bien moindre qu’avec un VTT classique.

Après avoir multiplié les haltes tout au long des endroits stratégiques de l’île, après avoir traversé les champs d’ananas et observé une halte au sommet du plateau Bounty, nous arrivons à la plage publique d’Opunohu pour déjeuner et profiter d’une mer calme et revigorante. Mais c’est pas le tout de se délasser, il faut désormais remonter sur nos destriers pour accomplir les 35 derniers km…

Et là, ça commence à se faire sentir. Le popotin fragilisé et les muscles endoloris, largement autant qu’au cours d’une randonnée, nous entamons dans une allégresse relative la seconde partie de notre tour de l’île. Et… il ne pleut toujours pas, et c’est tant mieux. Vers Haapiti arrivent les premières gouttes. Mais le vent chasse les nuages qui n’ont pas le temps de nous submerger. Un peu plus loin, le long de la côte sauvage, ça recommence à dracher, mais sans plus. Finalement, après une crevaison très bien gérée, la voiture-balai ayant rempli son rôle, nous arrivons à Vaiare vers 16h30, le cœur léger, heureux de l’expérience. 80 bornes au compteur, pas si mal pour une première, dont la montée au Belvédère et une jolie virée dans les champs d’ananas !

Après un retour sur Tahiti plutôt agité à bord du Terevau, c’est le déluge qui attend certains d’entre nous à l’arrivée en ville. Finalement, on a eu de la chance de ne pas avoir de pluie, ou si peu, durant ce tour de Moorea en VAE !

Photos : Nathalie

Bonne Année 2022!

L’équipe du club de randonnée Avaeteretere vous souhaite une excellente année 2022.

A bientôt sur les sentiers de Tahiti et Moorea !

DIM 19 DEC : Moorea – Les cols humides du Rotui

Belle journée pour les six adeptes de la rando…D’abord, quart de tour de l’île en voiture jusqu’à Pao Pao, pour attaquer la sortie du jour. Après avoir réparé une semelle récalcitrante…, nous partons pour une grosse heure de marche, puis, au sommet du premier col, rencontre avec des barbelés infranchissables. Nous redescendons vers les champs d’ananas pour… rencontrer une grosse pluie. Une heure plus tard, sous la pluie battante, à l’unanimité, nous redescendons pour récupérer les voitures, nous sécher et partir vers le restaurant L’Hibiscus (miam miam, ça change d’être à table au lieu de manger dans la nature…), puis soleil, plage et chalala, avant le retour à 18h30 par le dernier ferry. Comme quoi, ce fut une excellente journée, avec des activités … diverses et variées.

Bises à tous et bonnes fêtes de fin d’année.

A bientôt ! Nathalie et Jean-Philippe

DIM 12 DEC : La Vaipohe à Paea

Tout le monde est présent et à l’heure dite au rendez-vous sur le parking du marae Arahurahu. Nous serons donc 22 aujourd’hui, une belle petite équipe pour affronter les coins reculés de cette magnifique vallée de Paea. La randonnée au fond de la Vaipohe peut commencer.

 

Après quelques hectomètres, nous nous rendons vite compte que le terrain n’est plus aussi « évident » que l’an passé. Les aléas de la météo ont quelque peu bouleversé le sentier au cours de ces derniers mois. Notre progression se poursuit néanmoins sans dommage dans le sous-bois, sous les mape, avocatiers, manguiers et autres purau.

 

Après quelques hésitations, nous arrivons au faaapu que nous contournons en tentant de ne pas déranger son propriétaire. Ce contournement est désormais bien balisé et nous pouvons rapidement poursuivre notre progression de par et d’autre de la rivière. Au delà, le sentier est moins bien tracé, mais les nombreuses vasques, idéales pour la baignade comme pour les yeux, nous offrent un spectacle peu commun. On a beau dire, une vasque reste une vasque, mais aucune ne ressemble jamais aux précédentes…
Un peu plus de deux heures après le départ, nous arrivons au confluent des deux vallées. Après une petite halte rafraîchissante au bord des bassins, nous remontons maintenant vers la fameuse « cathédrale » aux parois vertigineuses, une ancienne cascade à sec, où nichent les hirondelles locales, les salanganes. Pour varier l’itinéraire, nous progressons dans le lit de la rivière, en mode canyoning, remontant l’une après l’autre les différentes petites chutes. C’est à midi que nous arrivons à la « cathédrale », et comme nous avons pris pas mal de temps, c’est ici que nous déjeunons, sous les chants courroucés des hirondelles qui n’ont que peu l’occasion d’être dérangées. Nous évitons de faire du bruit pour ne pas stresser les volatiles. Visiblement, rien ne les effraie, et c’est avant tout leur curiosité qui les fait sortir de leur nid à flanc de roche.

 

Après cet arrêt revigorant, nous redescendons à la grande vasque inférieure pour prendre un bain bien mérité. Vers 13h15, nous entamons le retour qui se déroule sans problème, malgré quelques glissades assez peu maîtrisées, et nous arrivons au parking du marae vers 15h30.
La journée se terminera pour la plupart d’entre nous à la marina Taina, autour d’une bonne bière, appréciée de tous.

Photos : Nathalie, Anne-Marie et Tehani

DIM 5 DEC : La Mateoro à Papara avec Momo & Co

Nous étions près d’une vingtaine pour cette sortie à la Mateoro qui demande un pied sûr (les crampons ont été salutaires pour certains…) et une certaine endurance. Cette découverte se mérite !Au bout de la servitude, Momo et son tonton nous attendent, comme prévu, pour nous guider vers le fond de cette splendide vallée de Papara.
La piste est large et bien entretenue par Momo et sa famille qui gèrent désormais la vallée dans le plus profond respect de la nature. Rapidement, la piste se transforme en sentier escarpé qui serpente le long des deux rives de la rivière. Nous traversons à de nombreuses reprises les gués avec précaution car le niveau de la rivière est assez haut et les rochers très glissants.

Environ 1h30 après le départ nous arriverons au petit canyon dont nous profiterons au retour. Nous montons maintenant le long de la rive droite de la rivière jusqu’au « toboggan », puis nous attaquons la dernière étape, assez accidentée, en direction des cascades que nous apercevons au fond de la vallée. Comme l’heure avance et que nous sommes relativement « lents », nous nous arrêtons au bord de la rivière pour prendre notre casse-croûte, à 30 mn des cascades.

 

Après la pause, nous redescendons par une voie plus « rapide » pour atteindre le canyon où nous profitons de l’eau vive un petit bout de temps. Le retour s’effectue sans encombres, et vers 15h30, nous arrivons à nos véhicules. Après avoir remercié chaleureusement nos deux accompagnateurs du jour, nous rentrons rapidement vers la civilisation, à regret certes, cette vallée étant l’une des plus impressionnantes de l’île…

Photos : Tehani et Nathalie

DIM 21 NOV : Onohea, Oh no, Hé ho

Du parking de Champion Mahina, nous sommes partis ensemble jusqu’au PK 25, à l’entrée de la vallée de Onohea. Le temps est magnifique, et le restera tout au long de la journée. Avec la cohorte des habitués, nous accueillons pour sa première Maud, qui va s’avérer être une excellente randonneuse…

Au bout de la servitude commence la randonnée du jour qui demande une bonne condition physique et un « pied sûr », notamment lorsqu’il fait humide.
Nous démarrons sur une large piste qui nous conduit du château d’eau au premier gué. Après le bain traditionnel, nous traversons la rivière pour rejoindre le début du sentier que nous allons suivre tout au long de ses deux rives. Les cailloux sont très glissants, comme d’habitude. Après 45 mn, nous arrivons au terme de la première étape et nous observons une pause au bord d’une nouvelle vasque.

 

Les traversées de gués au continuent, au cœur des massifs de bambous, de mape, de miconia, jusqu’au fameux carrefour du «lac aux nénuphars», somptueux havre de paix au milieu de la végétation tropicale. Photo de groupe obligée !

 

Puis, après un dernier gué, le sentier grimpe à flanc de montagne jusqu’aux deux dernières cascades situées à l’altitude de 380 m. Nous arrivons au pied des chutes d’eau vers midi, l’heure de prendre notre casse-croûte, non sans avoir rendu visite à la vasque supérieure qui dégage un puissant courant d’air, son eau se révèle vive et (très) fraîche. Nous redescendons le petit raidillon pour nous prélasser au bord de la grande cascade et prendre notre repas.
Le retour aux véhicules s’effectue par le même chemin, dans la bonne humeur et sans problème.

Photos : Nathalie & d’autres…

DIM 14 NOV : La Titaaviri et la Vaipoo à Papeari

Nous sommes une bonne quinzaine pour la sortie du jour. Après un petit briefing, nous partons du parking du stade de Papeari où nous avons laissé nos véhicules. La piste est large et rejoint rapidement le premier gué de la Titaaviri, après avoir longé les dernières habitations.

Commence maintenant la remontée aisée sur la rive droite de la Titaaviri, à l’ombre des falcata. Au bout d’une petite heure, nous arrivons au «Bain du Roi», au confluent de la Vaipoo. Malgré quelques hésitations, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, l’ensemble de notre petite troupe se retrouve à barboter dans une eau délicieuse, le temps d’un bain salutaire avant de reprendre notre marche.

Nous quittons maintenant les bords de la Titaaviri pour remonter son affluent, la Vaipoo. A l’arrivée au premier bassin, toujours sur un sentier bien tracé, nous nous regroupons pour entamer la dernière partie, plus ardue, pour arriver à la cascade supérieure. Désormais, nous voilà en mode «tout-terrain», ce que la plupart des randonneurs du club apprécie, obligés sans cesse de regarder avec précision où l’on pose son pied, d’appréhender la moindre glissade, d’assurer la pose du premier pied avant de lever le second, etc…

En moins d’une heure à ce nouveau régime, la cascade se dévoile enfin à nos yeux. C’est ici que nous prenons notre collation, non sans avoir testé la température de l’eau de la vasque, bien plus fraîche qu’au Bain du Roi, un peu plus bas. O Temps suspend ton vol…
Après un magnifique moment passé en ces lieux, nous prenons le chemin du retour par le même itinéraire. Au confluent des rivières, nous commençons une petite escapade en direction du fond de la vallée de la Titaaviri, mais nous décidons rapidement de faire demi-tour pour revenir vers les véhicules, non sans avoir remis le couvert, pour quelques-uns, au Bain du Roi, histoire de se tremper une dernière fois dans l’eau magique de Papeari.
Arrivée vers 15h aux véhicules et après quelques étirements, chacun de regagner ses pénates, le sourire au coin des lèvres, et les articulations en éveil, avec une quinzaine de km au compteur !

Photos : Les filles, Anne-Marie, Martine, Nathalie et j’en oublie….