DIM 21 NOV : Onohea, Oh no, Hé ho

Du parking de Champion Mahina, nous sommes partis ensemble jusqu’au PK 25, à l’entrée de la vallée de Onohea. Le temps est magnifique, et le restera tout au long de la journée. Avec la cohorte des habitués, nous accueillons pour sa première Maud, qui va s’avérer être une excellente randonneuse…

Au bout de la servitude commence la randonnée du jour qui demande une bonne condition physique et un « pied sûr », notamment lorsqu’il fait humide.
Nous démarrons sur une large piste qui nous conduit du château d’eau au premier gué. Après le bain traditionnel, nous traversons la rivière pour rejoindre le début du sentier que nous allons suivre tout au long de ses deux rives. Les cailloux sont très glissants, comme d’habitude. Après 45 mn, nous arrivons au terme de la première étape et nous observons une pause au bord d’une nouvelle vasque.

 

Les traversées de gués au continuent, au cœur des massifs de bambous, de mape, de miconia, jusqu’au fameux carrefour du «lac aux nénuphars», somptueux havre de paix au milieu de la végétation tropicale. Photo de groupe obligée !

 

Puis, après un dernier gué, le sentier grimpe à flanc de montagne jusqu’aux deux dernières cascades situées à l’altitude de 380 m. Nous arrivons au pied des chutes d’eau vers midi, l’heure de prendre notre casse-croûte, non sans avoir rendu visite à la vasque supérieure qui dégage un puissant courant d’air, son eau se révèle vive et (très) fraîche. Nous redescendons le petit raidillon pour nous prélasser au bord de la grande cascade et prendre notre repas.
Le retour aux véhicules s’effectue par le même chemin, dans la bonne humeur et sans problème.

Photos : Nathalie & d’autres…

DIM 14 NOV : La Titaaviri et la Vaipoo à Papeari

Nous sommes une bonne quinzaine pour la sortie du jour. Après un petit briefing, nous partons du parking du stade de Papeari où nous avons laissé nos véhicules. La piste est large et rejoint rapidement le premier gué de la Titaaviri, après avoir longé les dernières habitations.

Commence maintenant la remontée aisée sur la rive droite de la Titaaviri, à l’ombre des falcata. Au bout d’une petite heure, nous arrivons au «Bain du Roi», au confluent de la Vaipoo. Malgré quelques hésitations, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, l’ensemble de notre petite troupe se retrouve à barboter dans une eau délicieuse, le temps d’un bain salutaire avant de reprendre notre marche.

Nous quittons maintenant les bords de la Titaaviri pour remonter son affluent, la Vaipoo. A l’arrivée au premier bassin, toujours sur un sentier bien tracé, nous nous regroupons pour entamer la dernière partie, plus ardue, pour arriver à la cascade supérieure. Désormais, nous voilà en mode «tout-terrain», ce que la plupart des randonneurs du club apprécie, obligés sans cesse de regarder avec précision où l’on pose son pied, d’appréhender la moindre glissade, d’assurer la pose du premier pied avant de lever le second, etc…

En moins d’une heure à ce nouveau régime, la cascade se dévoile enfin à nos yeux. C’est ici que nous prenons notre collation, non sans avoir testé la température de l’eau de la vasque, bien plus fraîche qu’au Bain du Roi, un peu plus bas. O Temps suspend ton vol…
Après un magnifique moment passé en ces lieux, nous prenons le chemin du retour par le même itinéraire. Au confluent des rivières, nous commençons une petite escapade en direction du fond de la vallée de la Titaaviri, mais nous décidons rapidement de faire demi-tour pour revenir vers les véhicules, non sans avoir remis le couvert, pour quelques-uns, au Bain du Roi, histoire de se tremper une dernière fois dans l’eau magique de Papeari.
Arrivée vers 15h aux véhicules et après quelques étirements, chacun de regagner ses pénates, le sourire au coin des lèvres, et les articulations en éveil, avec une quinzaine de km au compteur !

Photos : Les filles, Anne-Marie, Martine, Nathalie et j’en oublie….

DIM 7 NOV : Moorea, des ananas aux uru en passant par les pinus

Le temps de faire connaissance avec la «nouvelle» du jour, Laurence, et c’est déjà l’arrivée du ferry à Moorea. Il est 7h30, et si nous ne sommes que 7 aujourd’hui, nous avons néanmoins la fougue d’une troupe de teenagers. Nous récupérons nos véhicules de location, le temps de faire la paperasse indispensable, pour nous rendre à Pao Pao, de l’autre côté de l’île. Nous laissons les voitures au carrefour de la piste Pao Pao – Opunohu pour commencer la randonnée à travers les champs d’ananas, en contrebas de la grande caldeira de l’Ile-sœur. Sur les multiples sentiers que l’animatrice connaît sur le bout des doigts, le soleil est de la partie et le restera tout au long de la journée.
Après quelques instants consacrés à la découverte des painapo, et la dégustation de fruits de la passion tombés par terre au détour d’un chemin, nous voilà partis à l’assaut du col des Trois Pinus, au-dessus de la baie de Pao Pao. La montée est aisée (pas forcément pour tous…) et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, nous voilà au sommet. Les panoramas sur les alentours sont splendides.

Nous voilà maintenant repartis, par le Sentier des Ancêtres, Continuer la lecture de « DIM 7 NOV : Moorea, des ananas aux uru en passant par les pinus »

DIM 31 octobre : La Tefaaiti

Après le regroupement à l’entrée de la vallée de la Papenoo pour organiser le covoiturage jusqu’au parking du parc de la Te Faaiti, le départ est donné. Nous traversons la Papenoo pour prendre le sentier qui remonte la Te Faaiti durant près de 8 km jusqu’au refuge surplombant la cascade. Inédit, au niveau du premier refuge, à l’entrée de la vallée, un jeune responsable de l’association qui « gère » les lieux nous salue cordialement et nous demande de nous inscrire sur le registre de passage. Une première, depuis plus de 20 ans, qui présage une prise de conscience de bon augure pour le développement du « tourisme vert » au fenua.

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DIM 17 Oct : Miri-Marau Ballad Medley

Bien sûr, ce fut une reprise (en chœur) avec quelques nouveaux amateurs sur la playlist… Bienvenue à eux ! Et malgré quelques défections de dernière heure (bobo au bidou, perte du tempo, et j’en passe, et pas des meilleures…), nous sommes une petite dizaine à attaquer de (presque) bon matin, les contreforts de Miri en direction des sommets chromatiques. Tout là-haut, la «boule», la «ronde», comprenez le radar, nous nargue, et les deux antennes pointent orgueilleusement leur flèche respective vers le soleil. Il fait beau, pas un nuage à l’horizon…
Les habitués restent néanmoins sceptiques. Tout l’intérêt de cette grimpette de plus de 1000 m de D+, comme disent les mélomanes du trail, réside dans les fantastiques panoramas qui vont s’offrir à nous, à 1420 m d’altitude, après 2h30… mais plus sûrement 3 h de montée diatonique, sous une chape de plomb. Nous le savons, si le cardio sera sollicité au cours de la montée, sur un rythme bien plus ternaire que binaire, les genoux seront mis à rude épreuve dans la descente, au retour, et là, ce sont les castagnettes qui donneront le tempo… Mais pour le moment, nous nous concentrons sur deux ou trois accords simples, en tentant de gérer le souffle, pour respecter le rythme modal qui s’impose.

Après quelques détours «touristiques», nous arrivons au sommet de Miri, pour embrayer sur la piste du mont Marau. Au fur et à mesure de notre progression, nous observons quelques breaks (à contretemps, pour varier la mesure…) qui nous permettent de récupérer un peu, mais surtout de nous hydrater. Les nuages sont de sortie, comme d’habitude, et nous apportent leur variation harmonique, tant dans la tonalité que sur la mélodie.

 

L’heure avance, nous aussi, et les antennes se rapprochent… Premier point de vue sur le plateau des Orangers : que dalle ! Les nuages ont repris leurs bonnes vieilles habitudes, à plus de 1 000 m d’altitude. Un océan de coton dense feutre notre vision. C’est beau, mais on aurait préféré les voir, nos chers orangers. Pareil un peu plus loin, les cumulus et autres altostratus ponctuent le silence visuel. Circulez, y a rien à voir !
Voilà la boule ! Il est déjà un peu plus de midi. A nous de nous accorder pour profiter au mieux des lieux pour nous restaurer. Heureusement, la vue sur l’océan, avec un Papeete diatonique entre quelques nuages majeurs, nous propose une gamme variée, en contrepoint des sommets ennuagés. Voilà maintenant venu le temps de la descente chromatique. Les genoux vont morfler ! Et en moins de temps qu’il n’en aura fallu à Miles pour créer All Blues en 1959, nous voilà de retour aux véhicules, avec une légère impro pour varier le final.

 

Morale : c’était chouette, malgré la petite fausse note de la part des nuages !
Et merci à Peouvisar et Eric pour le petit apéro spontané en accord avec la ligne mélodique du club.

Photos : Nathalie

Reprise des activités du club

Cher amis randonneurs,

Nous avons le plaisir de vous informer que les randonnées reprendront dans quelques jours, le dimanche 17 octobre 2021.
Nous vous proposons la boucle de Miri jusqu’au sommet du Mont Marau, une belle randonnée d’environ 20 km avec un 1000D+.
Cette randonnée sera ouverte un peu plus largement aux randos découvertes afin de pouvoir répondre aux différentes demandes reçues ces dernières semaines
Soyez attentifs, le descriptif de la sortie avec son formulaire d’inscription sera publié jeudi prochain, 14 octobre, sur le blog. Toutes les personnes souhaitant faire une randonnée découverte devront prendre contact avec l’animateur avant de s’inscrire.
A très bientôt sur les sentiers !

DIM 8 août : Umauma et la Tepihaiateta


Depuis l’entrée de la Papenoo, nous rejoignons en voiture la première centrale hydro-électrique de la vallée pour entamer la sortie du jour sous un soleil radieux qui persistera tout au long de la randonnée. Logique, notre « chat noir » habituel ayant décliné l’invitation… La piste côté montagne nous emmène au sommet du plateau Titiafaatau où les cochons sauvages ont repris leurs habitudes depuis que le fa’a’apu a été déserté. Notre progression se poursuit sur le plateau adjacent de Umauma, au bout duquel nous hésitons quelque peu avant de trouver la sortie.

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DIM 1er AOUT : Le Plateau Tamanu

L’accès au plateau est depuis plus d’un an réglementé par l’association de la Protection de la Vallée de la Punaruu afin de préserver les trop rares oranges de Punaauia. Un «rahui» a été mis en place pour mieux entretenir les plateaux et leurs précieux orangers. Aujourd’hui, les responsables de l’association nous ont demandé, en guise de droit d’accès, d’apporter quelques denrées alimentaires, ce qui nous autorisera de redescendre quelques juteuses oranges.
Peu avant 9h, après avoir garé nos véhicules au bout de la servitude, nous traversons la Punaruu et attaquons d’emblée la raide montée vers le plateau. Le sentier est très bien entretenu. Nous croisons quelques membres de l’association qui redescendent, leur mission de nettoyage terminée, et qui nous saluent avec chaleur. Une heure plus tard, sans le moindre problème, nous atteignons le sommet. Le temps de reprendre notre souffle et c’est parti sur le soi-disant « faux-plat » qui conduit au village des cueilleurs d’oranges. Le soleil brille de tous ses feux et la journée s’annonce sous les meilleurs auspices.

 

Ce tronçon nous prendra 1h30 environ, avec de magnifiques vues sur les sommets des alentours. Peu avant l’arrivée, nous croisons Guillaume, le vice-président, avec lequel nous échangeons quelques commentaires avant de poursuivre. Aujourd’hui, c’est Jonathan qui nous reçoit au village avant de nous expliquer le travail accompli ces derniers mois. De nouveaux plants d’orangers ont été mis en place et un grand nettoyage des plateaux environnants a été entrepris. Les futures saisons s’annoncent prometteuses… Nous lui laissons nos victuailles avant de poursuivre notre route vers la rivière.
Peu après midi, nous arrivons au bord du cours d’eau et nous en profitons pour nous baigner et nous restaurer.

Après le déjeuner, nous explorons les environs avant de redescendre vers 14h vers le village où nous attendent quelques excellentes oranges que nous nous partageons. Sur le chemin, nous trouvons quelques racines de «rea» sauvage qui feront le bonheur des filles qui s’empressent de les déterrer.
La descente se déroule sans souci et nous arrivons aux véhicules peu avant 17h, comblés de l’excellente journée que nous venons de passer ensemble, au cœur des sommets de Punaauia.

Photos : Nathalie, Tehani, Juliette…

DIM 18 JUILLET : Tour de Moorea en VAE

DESCRIPTION

EFFORT TECHNICITÉ RISQUE   COTATION
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picto_technicité-2 RISQUE cotation
  • Animateurs : Nathalie et Jean-Philippe (87 73 95 50)
  • RDV : 7h au quai des ferries pour le départ du Terevau à 7h15
  • Retour sur Papeete : Ferry de 17h20
  • Durée : Toute la journée (environ 75 km au compteur)
  • Casque de vélo (pour ceux qui en ont, mais le loueur en propose aussi), vêtements adaptés au vélo. Eau en quantité, fruits secs, barres de céréales et déjeuner pour midi. Pommade pour l’arrière-train pour ceux qui se sentent fragile de leur postérieur…

Inscrivez-vous avant vendredi midi afin que nous puissions réserver le nombre nécessaire de VTT. Comptez 5 000 cfp par personne pour la location.

Cette sortie dépendra des conditions météo. En cas de pluie persistante, elle sera reportée et remplacée.

Pour dimanche prochain, nous vous proposons dans le cadre du club de faire le tour de Moorea… en vélo (VTT électrique), avec bien entendu la montée au Belvédère (environ 75 km au total). Notre loueur de VTT (avec assistance électrique) a besoin de connaître d’ici vendredi matin le nombre de vélos à mettre à notre disposition. Il nous attendra à la descente du Terevau avec les vélos. Prenez si possible un petit sac à dos (avec boisson, casse-croûte et vêtements de rechange + maillot de bain…) pour plus de confort et équipez-vous en conséquence (chaussures légères, short « cycliste » pour ceux qui en ont, ou short léger et T-shirt).

INSCRIPTIONS (Pas de « Rando Découverte »)

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DIM 11 JUILLET : Sur les traces de Harrison à Papeari

Au départ de la piste, face à l’entrée du Musée Gauguin,nous reprenons nos repères. Avec l’assentiment d’un riverain amusé, nous entamons la grimpette vers les hauteurs. Au bout d’une petite heure, nous arrivons au carrefour de plusieurs sentiers et nous avons un peu de mal à retrouver notre itinéraire. Qu’à cela ne tienne, nous voilà partis plus haut… toujours plus haut. Après quelques autres errements et sans avoir retrouvé la piste de la tombe de Harrison Smith, nous poursuivons plus haut pour arriver au joli point de vue sur la presqu’île. Le temps est maussade et le panorama qui s’offre à nous est quelque peu voilé…

Mais il est déjà midi et nous nous arrêtons pour la pause casse-croûte. Après le repas, nous redescendons au milieu des pinus sur une jolie crête bien qu’un tantinet pentue, qui nous mène… à propos, elle nous mène où ? Continuer la lecture de « DIM 11 JUILLET : Sur les traces de Harrison à Papeari »