Mardi 17 mars Communiqué du club sur le COVID 19

Bonjour à tous les membres du club,

À la suite des différentes consignes données par le Haut-Commissariat de la République, la Fédération Française de Randonnée et tout en respectant le principe de précaution, nous suspendons provisoirement les sorties pédestres en groupe.

Si nous voulons éviter que l’épidémie se propage sur le fenua anticipons les décisions pour éviter peut-être des mesures de confinement.

Restons le plus possible chez nous en espérant que la situation sanitaire s’améliore rapidement.

Nous vous tiendrons informés des nouvelles dispositions.

Amicalement,

Michel

Avaeteretere

 

 

Jeudi 12 mars mission dans la Te Faaiti

Journée particulière ce jeudi 12 mars. Nous étions sept au rendez-vous dans la vallée de la Papenoo pour une obligation que l’on s’était promis d’accomplir en avril 2017.

Chez les présents il y avait des animateurs, des supporters et deux professionnels de la pose d’amarrage sur roches.

Après une marche d’approche de trente minutes depuis le parking de la Te Faaiti jusqu’au quatrième gué, nous voici à  pied d’œuvre. Première étape, trouver le bon support parmi les gros rochers qui ne manquent pas dans la rivière. Il faut trouver le plus adapté. Après entretien  notre choix s’oriente vers un rocher sur la rive gauche de la rivière qui parait le moins exposé aux crues.

C’est Michel Le Goff président de Te anaorivai, club de canyonning à Tahiti qui prend les commandes : trous dans la roche et dans la pierre, fixation à l’aide d’une tige filetée et chevilles chimiques. C’est le moment tant attendu, la pierre gravée à la mémoire de nos trois amis se dresse sans être trop apparente.

C’est pour nous une réussite. Au-delà de la satisfaction du devoir accompli c’est un moment de partage qui nous relie nous les vivants avec nos disparus.

Je remercie Jean-Yves (pour les photos), Alex, Damien, Philippe, Laurent et surtout Michel Le Goff sans qui nous n’aurions pas pu poser la pierre.

Jeudi 5 mars du lac bleu au tunnel de la Maroto

Ce jeudi, nous étions huit à partir à la découverte ou la redécouverte du magnifique lac Vaihiria.

C’est toujours un endroit magique qui trouble certain par son calme et son mystère. Pour ce faire, il a fallu remonter la route traversière en 4X4 jusqu’au lac bleu où nous garons les véhicules. Bien que décrit dans le blog, le départ a surpris certains d’entre nous par sa brutale ascension sans échauffement. Le souffle court nous grimpons chacun à son rythme. Le soleil bien présent ne facilite pas les choses et au bout d’une heure nous arrivons dans le parc du lac. Son histoire est décrite sur plusieurs panneaux et nous passons du temps à sa découverte.

Après une pause et un sondage proposé par un enquêteur du ministère nous repartons en direction du tunnel de la Maroto. La piste, toujours exigeante mais moins pentue qu’au début, inquiète certain venu découvrit le club mais à force de volonté et de courage nous arrivons tous au tunnel.

Nous pouvons admirer la vue sur l’intérieur de la caldera tout en prenant notre casse-croûte. Tous les visages expriment la satisfaction d’être arrivé au bout. (À noter : à la sortie du tunnel côté Maroto un joli caillou est suspendu dans le vide au-dessus du tunnel par une petite liane et ne demande qu’à tomber. Il faut s’en écarter car nous n’avons pas pu le décrocher).

Le retour s’est déroulé sans difficultés mais il faut être prudent dans la descente. Après une ou deux douches sous de belles cascades nous retrouvons nos véhicules et prenons le chemin du retour.

Merci à Laurent et Michel pour les photos et à nos deux découvertes Karine et Brigitte qui ont montré leur volonté et leur courage pour une première sortie avec le club.

 

Jeudi 27 février le bas de la Faatautia à Faaone

Ce jeudi nous avons vécu une sortie raccourcie sur la côte Est. Le ciel était parfaitement bleu au départ de cette balade ce qui nous a valu une vue spectaculaire sur les sommets ce ces trois vallées.

La première heure nous a permis de visiter les deux premières cascades et apprécier l’eau claire,

il en fut tout autrement à l’entame de la seconde vallée, le ciel s’est chargé rapidement de nuages venant du nord et les premières gouttes arrivèrent au passage de la forêt de bambous pour ensuite se transformer en un rideau dense de pluie. Nous nous sommes rapidement aperçus que nous n’arriverions pas au bout.

C’est le cœur triste que nous avons renoncé à continuer. Le retour s’est déroulé sous la pluie et une accalmie de courte durée est intervenue à la fin du parcours.

Hé oui, nous sommes toujours en saison des pluies. Gardons le moral il y a plus malheureux …

Jeudi 20 février 2020, Moorea, d’Opunohu à Vaiare

C’est en sens inverse que nous décidons de parcourir Moorea ce jeudi 20 février, si bien que la ponctuelle Gisèle nous emmène dès 8 heures jusqu’au belvédère qui surplombe la belle baie de Opunohu*. Trois jeunes accompagnent quatre adultes, dans la bonne humeur.
Pourtant il nous faut contourner et enjamber de nombreux arbres tombés récemment; quelques uns sont énormes, mais rien ne nous arrête.
Plus gênant: les fourmis de feu nous attaquent au milieu du parcours.
La forêt nous abrite du soleil toujours aussi menaçant pour notre peau.
Vers 13h30, après avoir dégusté quelques fruits de la passion tombés opportunément sur le chemin, nous n’avons plus qu’à attendre le bateau, fatigués mais contents. Fatigués ? on en doute en voyant les trois garçons courir sur le pont du bateau.
Mauruuru Moorea*.
Au plaisir de vous revoir : Laurent
 
* Opunohu pourrait signifier « ventre (opu) du poisson pierre », ou « antre (o pu) de la pieuvre »; avec « le lézard jaune » et les fourmis de feu, quel bestiaire!

floflo

Dimanche 16 février 2020, l’Aoraï 2

Ce 16 février 2020 a vu 6 marcheurs matinaux au pied de l’Aorai : 4 tane retraités et 2 vahine actives, tous affamés de plaisirs sains et naturels.
L’Aorai nous a offert tout cela : la fraicheur et la limpidité du petit matin, les nuages et la brume qui jouaient avec le relief, et la merveille d’un arc en ciel parfait que nous surplombions.
Certes, arriver au deuxième refuge reste une épreuve physique quelque peu vertigineuse (n’est-ce pas Gilles), il faut le reconnaître, mais se dépasser donne plaisir aussi. Certes, le soleil a surchauffé notre peau, mais c’est la chaleur humaine qui nous a marqués davantage.
Un Tahitien venu nettoyer les abords du premier refuge nous a tenu compagnie à la descente, source de nouveaux échanges.
Bref, une belle expérience partagée.
Mauruuru roa Tahiti ! Ευχαριστώ πολύ Tahiti / Tibi gratias agimus, Tahiti!
Laurent et compagnie

Jeudi 13 février 2020, Aoraï, 1er refuge

Nous étions 4 pour accomplir cette classique des randonnées tahitiennes mais néanmoins très agréable avec de belles vues sur la ville, le lagon et Moorea puis sur la montagne et le Diadème.

 

Le temps était au rendez-vous à notre départ à 09h. Il faisait même chaud pour cette petite grimpette qui en a fatigué certain (la reprise est difficile !).

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