DIM 14 MAI : La boucle de Mitirapa jusqu’au plateau de Taravao

Malgré le retard dû aux vélocipédistes qui se tirent la bourre le dimanche sur la côte est, nous nous sommes tous retrouvés sur la belle plage de Toahotu pour co-voiturer jusqu’au sommet de la résidence de Mitirapa. De là, nous voilà partis sur la piste, le long du mont Faarei que nous gravirons au retour (tu parles Charles !)… Le début de la montée est aisé, sur un sentier bien tracé. Nous nous arrêtons aux «charbonniers», où l’atelier à ciel ouvert de fabrication de charbon de bois local nous attend… Puis nous reprenons le sentier qui nous emmène vers les plantations de teck. La montée se poursuit, dévoilant au fur et à mesure des panoramas impressionnants sur Tahiti Nui, de l’autre côté de l’isthme de Taravao. Une heure plus tard, nous arrivons au niveau du pacayer, terme de la première étape. Peu après, voilà les « champs de vaches » et de leur mâles respectifs, de gentils taurillons amusés par notre procession discrète en file indienne. Nous passons en lisière des pâturages, selon un nouvel itinéraire aménagé le long des clôtures électriques. Après avoir longé la « forêt des Carnutes » locale, sans rencontrer le moindre druide ni de nymphette délurée, nous débouchons sur la route du Belvédère de Taravao, trois virages en-dessous du fare pote’e.

C’est ici que nous prenons notre déjeuner.
 Après la pause, nous entamons la descente par l’Arboretum et ses plantations de kauri, jusqu’à la lisière de la ferme «HP». Au carrefour de la route du belvédère et de la “dorsale de Pueu”, nous bifurquons vers le sentier opposé pour retrouver la piste sur laquelle nous sommes arrivés le matin.

Après une descente tranquille, agrémentée de quelques crampes inattendues dues à un excès d’enthousiasme de la veille (poivrot !), nous arrivons aux véhicules vers 16h pour entamer la dernière grimpette sur le mont Faarei… Devant la mine renfrognée des participants, cette ultime étape sera annulée au profit d’une virée (en voiture) jusqu’à la plage de Maui à Vairao, avant un retour tardif (et sans cyclistes) vers la civilisation…

Photos : Nathalie

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