Cette randonnée nous a emmenés du sommet du plateau Umauma aux vasques de la Tepihaiateta, le temps qu’il nous a fallu pour nous faire dévorer par les fourmis de feu (encore une rando « polluée »…). La montée a été assez pénible, le sentier ayant totalement disparu, recouvert de lantana et autres sensitives… Une fois au sommet du plateau, nous avons longé l’ancien fa’a’apu, hélas aujourd’hui abandonné. La progression s’est poursuivie une heure durant jusqu’au point de vue du plateau Umauma, totalement envahi par les herbes folles et les fougères, mais qui conserve sa magnifique perspective sur le cours supérieur de la Papenoo vers la Maroto.
Après une courte pause, nous entamons la descente, escarpée et de plus en plus technique (les marches « taillées » ont disparu avec les précipitations de ces derniers mois et il manque quelques cordes…) vers la Tepihaiateta.
Arrivés en bas, nous obliquons à droite pour rejoindre la rivière et attaquons tout de suite la remontée vers les vasques. Il est déjà tard ! La vallée se rétrécit et peu après, nous laissons nos sacs pour affronter dans l’eau les derniers hectomètres qui nous séparent de la cascade finale. Apothéose pour les corps, enfin délivrés des fourmis de feu…
Après le bain, nous prenons le chemin du retour qui nous amène en une demi-heure sur la piste principale de la Papenoo, en amont du premier pont. De là, il nous reste 3 kilomètres pour rejoindre nos véhicules laissés sur la piste principale. Une bonne chose de faite, la piste est à nouveau tracée mais la descente reste très technique à la suite de la saison humide qui a détruit les « marches » taillées dans la pente abrupte…
Photos : Nathalie