3 au 5 mars • Week-end à la presqu’île : Le Te Pari sous tous ses aspects

Dès le vendredi en début de soirée, les bons réflexes de ce week-end prometteur sont affichés : nourriture saine et locale, boissons adéquates (beaucoup d’eau, et bien sûr, vin et bières avec modération…), et d’autre part, conversations animées et franche rigolade, surtout avec les vannes indestructibles de l’ami Marc ! En plus, il fait beau, alors qu’il commençait à pleuvoir sur Papeete et la zone urbaine, selon les derniers arrivés.

Après une nuit douce (il fait bon vivre à Teahupoo, en bordure de la vague mythique, et les coqs du coin ont été dressés pour ne pas couiner stridemment trop tôt…), petit déjeuner varié, baignade et kayak au programme. Vers 11h, nous partons à pied le long de la côte pour découvrir les charmes incontestables du « bout du bout » de l’île. Accueil chaleureux par tous les riverains qui nous souhaitent un bon week-end, découvertes inattendues de la nature exubérante des environs. Les lieux respirent au rythme de l’authentique, au sens premier du terme, loin de celui utilisé par les brochures touristiques pour vanter des mérites assez flous.
Retour à notre maison, courses diverses et dîner dans le jardin avec les derniers arrivés.

Ça tombe bien, c’est l’anniversaire d’Isa, et tout le monde y va gaiement de son « Happy birthday » de circonstance, malgré quelque dérapages harmoniques de bon aloi. Demain, il fera beau, malgré les fausses notes.
Après une autre nuit douce, c’est le départ à bord du bateau de Marc pour le dernier ponton (un peu penché) de la civilisation. Débarquement entre les méandres acérés du platier, de quoi en impressionner certains. Et c’est parti pour le refuge, au fond de la baie de Faroa, un autre style de progression randonnesque, la marche sur le platier, les pieds dans l’eau, une nouveauté pour la plupart du groupe. Ici, le lagon cède sa place au grand océan. La période de l’année est propice à cet exercice, la houle est au minimum de son amplitude. Le spectacle du grand océan est somptueux.

Derniers franchissements à l’aide de cordes à demeure, et comme il est encore tôt, nous remontons la rivière durant 30 mn. Bain dans les vasques avant le retour au refuge où nous déjeunons.
Après cette pause, c’est le retour, mais par les hauteurs, sur les flancs abruptes de la pointe Fareara. Le sentier est aisé, et nous progressons sans difficulté. Première halte à « l’arche » où nous descendons en bord de mer à l’aide de cordes. Ici, la cascade tombe dans une belle vasque connectée avec l’océan par une petite arche qu’il s’agit de bien négocier. Comme la houle est un peu forte, nous passons par dessus pour pénétrer dans ce lieu étonnant et batifoler dans la vasque. Remontée à pic sur le sentier supérieur où nous continuons notre progression jusqu’au petit lavatube effondré, que nous franchissons dans l’eau vive pour découvrir une autre magnifique vasque où tout le monde prend un dernier bain revigorant. Une demi-heure plus tard, il est 16h15, et nous voilà au ponton où le bateau, ponctuel, arrive pour nous ramener à Teahupoo.

 

Le temps d’arriver à notre lieu de nuit pour tout ranger, et c’est le retour vers la civilisation, après 48 heures de dépaysement total ! On refera cette sortie bientôt, c’était vraiment très chouette ! PS. Il a plu tout le week-end en ville, et nous, pas une goutte, on a eu le cul bordé de nouilles !
Photos : Flavie & Nathalie

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