Après deux semaines de disette, ce matin la météo s’est montrée sous ses plus beaux atours pour les neuf randonneurs du jour. Et hop, direction les hauts de Miri pour s’y garer ! Et re-hop, en marche pour rejoindre la piste du mont Marau. Quelques 40 mn plus tard, nous voilà à pied d’œuvre. C’est encore loin ? 7, peut-être 8 km environ, on verra… Et de grimper. Tout d’un coup, les nuages reprennent le dessus, menaçants. Pas grave, il fait chaud, donc tout le monde apprécie un peu de fraîcheur. Puis, quelques gouttes arrivent… d’abord légères, éparses, puis, de plus en plus grosses, denses,… mouillées quoi ! Le temps de sortir les capes, cirés, et les protections pour les sacs, puis de s’équiper… et re-hop-hop, la pluie s’arrête. Au détour d’un virage, la vue sur le plateau des Orangers se dévoile lentement, timidement, mais les nuages reprennent le contrôle. Fermé ! Vous avez eu un léger aperçu, maintenant patientez !
Il est bientôt midi… Qu’à cela ne tienne, tout le monde préfère arriver au sommet pour y déjeuner. Pas question de s’arrêter avant… Les nuages s’effilochent, et désormais les panoramas sur les alentours se font plus précis. Voilà le radar ! Encore quelques instants, et nous arrivons à la première antenne. La vue sur Punaauia est désormais claire et limpide. De l’autre côté, vers la ville et la pointe Vénus, le soleil brille. Enfin, voilà la seconde antenne, celle du sommet. Nous sommes à 1 420 m d’altitude… Le Diadème, en contrebas, semble presque minuscule. Au loin, l’Orohena est dans les nuages, mais le Pito Iti, du côté de la Papenoo, est bien visible. Le temps de quelques photos, et nous déjeunons, enfin, au pied de l’antenne. L’instant est tellement magique que nous restons un bon moment avant de reprendre le chemin du retour.
La descente se déroule sans encombre, malgré une certaine fatigue qui affecte les organismes. Un premier groupe descend au-dessus de Matatia pour rejoindre Miri. Le second continue sur la piste, jusqu’aux «bananiers», pour revenir à notre point de départ. En empruntant deux itinéraires différents, nous arrivons ensemble (enfin presque…) pour le coucher du soleil au parking, où nous attendent nos véhicules.
Photos : Chrystelle et Nathalie