Nous n’étions pas moins de 25 randonneurs motivés, dont quelques enfants, pour entamer cette boucle classique au-dessus du lotissement Miri jusqu’au mont Marau. Les nombreux nouveaux membres ont ainsi eu l’occasion de vérifier leurs aptitudes dans le cadre d’une randonnée d’ouverture de saison réputée facile. Le départ en file indienne sous la houlette des animateurs du jour, Michel et Laurent, a débuté par l’ascension rapide du petit raidillon en sous-bois. Rapidement, les grands arbres font place à une végétation plus typique des contreforts montagneux de Tahiti. Au milieu des anuhe et des pins Caraïbes, les habitués ont pu constater que le sentier jusqu’alors étroit avait subi le récent passage des bulldozers, signe que le lotissement devrait bientôt s’agrandir vers les hauteurs. C’est donc sur une large piste (une future route sans aucun doute) que nous continuons vers la jonction avec la route du mont Marau.
Notre groupe s’engage désormais dans l’ascension de la piste 4X4, en direction du sommet. Sur la proposition de Laurent, toute la troupe à l’unanimité s’offre le luxe d’effectuer la petite variante vers le splendide point de vue sur le plateau Mamanu et le lagon de Punaauia, au PK 6,5. Le temps de se rafraîchir et nous voilà de retour sur la piste principale en direction de la prochaine étape, au PK 9,5. Quelque temps plus tard, nous arrivons au point de vue magistral sur le plateau Tamanu, le fameux plateau des Orangers. Toute la troupe a le souffle coupé par la beauté du lieu. Au fond, à gauche, le plateau Rata où les nuages commencent déjà à envahir l’espace, au milieu le village des cueilleurs d’oranges et sur la droite, la vallée de la Punaruu et au loin, le lagon de Punaauia. Et, au milieu coule une rivière, en méandres impressionnants. Le temps de quelques clichés mémorables pour les nouveaux venus, malgré un ciel qui se voile progressivement, et voilà déjà venu le temps de redescendre.
Nous rejoignons rapidement l’embranchement de la variante de Miri, au-dessus du ball trap, qui doit nous ramener vers les véhicules. Nous décidons de casser la croûte ici avant d’entamer la descente. Après cette pause salutaire, nous repartons pour la dernière étape de la journée. A partir de maintenant, la randonnée prend une autre tournure. Finis les grands sentiers bien tracés, nous progressons prudemment sur une piste étroite, taillée à la serpe dans les anuhe, visiblement une ancienne piste de VTT.
De buttes en cassures, de bosses en ruptures, nous arrivons après quelques glissades en moins d’une heure dans le creux du vallon et de là, nous rejoignons le sentier habituel de Miri. Peu après, nous arrivons aux véhicules. Près de 6 heures au total avec un dénivelé positif assez impressionnant, notamment pour les jeunes randonneurs de la journée.
La plupart des participants se retrouve à la Marina Taina autour d’une petite mousse bien fraîche, afin d’échanger les commentaires de la journée. A la prochaine !