DIM 14 AOUT : Plateau des orangers jusqu’au Rata

Après le regroupement en fond de vallée de la Punaruu, nous attaquons l’ascension vers le plateau des orangers dès 8h du matin afin de profiter au maximum de la journée. La rivière est franchie en un tour de main et c’est le départ de la rando du jour. Les nouveaux aménagements effectués par l’association de protection du plateau durant la période de rahui nous permettent de gravir la première difficulté de la journée en moins d’une heure. Et c’est parti pour le long faux plat qui mène notre petit groupe jusqu’au village des porteurs d’oranges que nous atteignons vers 10h30.

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DIM 7 AOUT : Au cœur de la caldeira, à défaut de la Te Faaiti

Arrivés à l’entrée de la Papenoo, nous constatons que le feu du poste de contrôle est rouge et que le niveau d’eau dans la rivière est plutôt haut… Conformément à la réglementation, nous ne pouvons donc pas remonter la Te Faaiti, des lâchers de barrage de Marama Nui étant en cours pour la journée. Qu’à cela ne tienne, nous resterons sur la piste principale. Ainsi, nous allons remonter à pied sur une dizaine de kilomètres la vallée, en nous arrêtant de part et d’autre pour admirer les entrailles volcaniques de la grande caldeira de l’île.

 

La météo est superbe et pas une goutte de pluie ne viendra ternir la journée. Juste avant le grand radier, nous faisons une halte au marae et remontons jusqu’à la cascade supérieure. Un endroit serein qui nous autorise une pause rafraichissante. Puis, peu après midi, nous nous arrêtons au bord de l’eau pour prendre notre collation, en compagnie des innombrables puhi qui jouent à remonter le fort courant en observant les visiteurs du moment d’un œil amusé.

 

Après une petite sieste pour quelques-uns, nous revenons sur nos pas pour rejoindre les véhicules. Un retour joyeux et animé, alimenté par les innombrables conversations qui vont bon train. Une nouvelle journée au cœur de la nature bienveillante de Tahiti…
Bonne rentrée scolaire aux enfants, et à quelques parents enseignants et membres du club (l’un n’empêchant pas l’autre…) !

Photos : Nathalie

En dernière heure, Vincent nous a livré avec un plaisir non dissimulé son appréciation de cette journée, visiblement mémorable pour lui. Il est vrai que les compte-rendus manquent parfois de vécu. Et là, le blog revient à son rôle initial, celui de permettre à tous les membres de livrer leurs impressions à chaud… Voilà sa propre vision de cette journée très agréable, entre personnes de bonne volonté et d’un bon esprit (merci Richard, private joke) :

Comment Jean-Philippe m’a initié à la conduite de brousse Continuer la lecture de « DIM 7 AOUT : Au cœur de la caldeira, à défaut de la Te Faaiti »

DIM 31 JUILLET : La Tuauru d’au-dessus, soit les Mille Sources

Donc, les fourmis de feu proliférant au cœur de la vallée de la Tuauru, nous décidons de l’attaquer… par le haut, soit par le sentier des Mille Sources. Six randonneurs goguenards franchissent en cœur, peu avant 9h, le portail d’accès dont le code nous a été transmis par la PDE. Et c’est parti… sur les traces du plantain, herbe magique dont les qualités diurétiques, antiseptiques et anti-inflammatoires ne sont plus à vanter.

Le ciel est dégagé, après les pluies de la nuit qui ont rendu le chemin boueux, et un superbe soleil éclaire le fond du cirque encadré par les sommets impressionnants du Pihaiateta, de  l’Orohena, et un peu plus à l’ouest, de l’Aorai. Et au milieu coule une rivière, en contrebas, la Tuauru…

 

En un mot, comme en cent, notre progression est régulière, sur le long « faux plat », ponctuée par des pauses qui nous permettent de découvrir les cascades qui coulent de part et d’autres de la vallée. Vers midi, nous arrivons au captage et prenons notre collation au pied du manguier. L’endroit regorge de plantain et une cueillette spontanée s’ensuit… Le repas s’est conclu par quelques sucreries apportées par Laura et Anne-Marie. Une bonne heure après avoir refait le monde trouble qui nous entoure, la Russie et l’Ukraine, la Chine et Taiwan, reléguant au second rang depuis maintenant quelques mois les théories de complot covidiennes, nous repartons en sens inverse.

 

Vers 16h, nous arrivons aux voitures, et c’est devant une agréable mousse ambrée au Yacht Club que se termine cette journée récréative.

PS. Le plantain s’est avéré salutaire, en tisane et en salade…

Photos : Laura et Anne-Marie

DIM 17 JUIL : Pic Vert, de la forêt pétrifiée aux brumes d’altitude

Nous sommes partis dans les temps et sous un beau soleil, comme prévu. On a juste failli oublier Maud et Vincent (mea culpa, pas réveillé…) qui sont arrivés à la bourre, selon une tradition désormais bien ancrée au club et perpétuée par les animateurs : être à l’heure (la ponctualité des arioi), c’est toujours arriver environ 5 minutes après l’heure prévue au rendez-vous…Le Pic Vert, c’est une classique incontournable et pourtant, chaque montée est une expérience nouvelle et différente. Le soleil joue avec les ombres contrastées qu’offrent les nuages épais et menaçants, et pourtant, je l’affirme haut et fort, il ne pleuvra pas aujourd’hui ! Les couleurs, aquarellisées par les contrastes détonnants, offrent des panoramas sans cesse renouvelés.

Sur le plan rando pure, pas de nouveauté : une “petite” heure jusqu’au refuge de l’ancien fa’a’apu, une autre “petite” heure jusqu’au pluviomètre, (avec une grimpette toujours cocasse), puis une dernière “petite” heure jusqu’aux crêtes sommitales où nous cassons la graine, dans la brume (comprenez les nuages épais), tellement prévisibles dans ces contrées, n’est-il pas Floriane ?

Le temps de laisser Sébastien piquer son roupillon désormais légendaire, et c’est le moment du retour… La descente est une formalité, mais l’utilisation de la corde pour appréhender avec prudence et sécurité le raidillon vertigineux du pluviomètre rajoute un peu de piment à la sortie du jour.

Le retour au camp de base s’effectue par la crête des VTT, un autre moment d’anthologie, tant pour les nouveaux que pour les habitués ! Nous nous retrouvons tous ensemble pour partager un apéro réparateur et libérateur des langues qui s’éternisera quelque peu. Mais c’est ainsi que nous concevons la randonnée.
A plouche (comme dirait Jeff)… Et, PS. Il n’a pas plu !

Photos : Nathalie, Anne-Marie et Sébastien

DIM 10 JUILLET : La boucle Iti trail du X Terra

7h10 au quai des ferries, c’est une vaillante petite troupe de neuf personnes qui se retrouvent pour embarquer vers Moorea. Le ciel est bleu, la mer calme, l’aventure s’annonce sous les meilleurs auspices. L’état du van de location à l’arrivée au port de Moorea n’entame pas le moral des troupes. Direction la vallée de Opunohu, avec bien entendu un arrêt obligatoire au point de vue du Ia Ora, au-dessus de la plage de Temae.
Au parking du « Banian », nous rejoignons Thierry qui nous attend de pied ferme et nous entamons la virée du jour. Peu après, nous croisons deux touristes alsaciens arrivés la veille de métropole, qui se joignent à nous.
Le sentier nous emmène au dessus des cultures du lycée agricole, puis nous empruntons le chemin des Uru, pour arriver sur une agréable piste bien tracée (merci à VSOP) à travers les sous-bois. Après quelques circonvolutions suite à un éboulement, nous découvrons un premier point de vue sur les deux baies. Mais la végétation a bien poussé et nous repartons rapidement en direction du Belvédère, où nous retrouvons une certaine civilisation qui débarque à coup de mini vans et autres voitures 4×4.

La pause est donc courte et nous reprenons la direction du col des Trois Pinus dans une belle forêt de falcatas où nous croisons les restes de plusieurs marae. Le temps est plus nuageux et nous permet de ne pas avoir trop chaud dans l’ultime montée vers la fameuse balançoire où nous nous arrêtons pour pique-niquer tranquillement (enfin ! diront certains…) en nous régalant des douceurs tirées des sacs.

Puis nous entamons la descente sur un sentier un peu escarpé et traversé de racines. Nous rejoignons ensuite un grand chemin dégagé. Après un détour sur le plateau Bounty (le centre du cratère originel de Moorea, selon les anciens…) qui permet une vue à 360 degrés, nous terminons la descente à travers les champs d’ananas, sous le mont Rotui. Encore de belles images pour les néophytes qui ne connaissaient pas. Malheureusement le temps se gâte et la pluie nous fait hâter le pas pour retrouver les voitures au « banian ».
Il reste deux heures avant le retour au quai des ferries, et la partie plage semble désormais compromise. Qu’à cela ne tienne, nous décidons de faire un petit débriefing autour d’un verre. Las ! Les bonnes adresses de Moorea semblent toutes fermées. Nous nous retrouvons finalement sur la plage du Sunset où les plus courageux se jettent à l’eau tandis que les autres essaient de se mettre à l’abri, la pluie revenant de plus belle.
A bord de notre van de location, nous rejoignons ensuite le port par l’autre côté de l’île. Nous sommes à l’heure pour le ferry du retour, les mollets fatigués mais ravis de notre escapade à Moz malgré sa fin pluvieuse.
Pour terminer, mention spéciale à Nathalie qui a couru en moins de deux heures ce que nous avons gaîment, mais plus laborieusement, réalisé en six heures (avec de très nombreuses pauses quand même). Quelle championne !
Au total, nous avons tout de même parcouru plus de 14 km, soit bien plus que les 10 km annoncé…

Texte : Maud
Photos : Nathalie et Séb

DIM 3 JUILLET : La Maroto – Un grand tour et puis s’en vont…

Les valeureux “juillettistes” sont bien présents (comprenez ceux qui ne sont pas partis sous d’autres cieux vers de nouvelles aventures…) et la petite dizaine de vadrouilleurs que nous sommes de s’entasser dans les 4X4 (merci à Seb, ainsi qu’à Anne-Marie et Ernest) pour nous rendre au cœur de l’île. A une allure de sénateur, histoire de profiter des merveilleux panoramas de la vallée de la Papenoo, nous arrivons à pied d’œuvre du côté de Fare Hape peu après 10h.

De là, nous montons vers le barrage de la Maroto pour rejoindre le sentier escarpé qui nous conduits dans la rivière que nous longeons jusqu’à la cascade. Nous prenons notre déjeuner sur place et profitons de l’endroit pour un bain, voire une petite sieste…, bien mérités. Puis, nous escaladons par le côté la paroi pour déboucher sur la belle vasque supérieure, à l’aide des cordes à demeure.

Après la pause, nous voilà repartis sur le sentier supérieur qui nous emmène en moins d’une heure au barrage impressionnant de la Maroto. Pour quelques-uns d’entre nous, il s’agit d’une première, qui ne laisse pas insensible…
C’est maintenant le moment de redescendre, sur le sentier de servitude, jusqu’à nos véhicules. Après une petite halte au relais, histoire de partager une mousse et quelques frites, nous redescendons vers une “certaine civilisation” que nous avions oubliée le temps de cette journée ensoleillée.

Photos : Anne-Marie et Nathalie

 

DIM 26 JUIN : Harrison Smith & Vaiumete

Tout s’est déroulé comme prévu pour la dizaine de randonneurs du jour. Temps clément, même ensoleillé, ce qui nous aura valu un coup d’œil sur la presqu’île dégagée, efforts musculaires, et zygomatiques, à la hauteur des ambitions… En un mot comme en cent, ou mille, une journée des plus agréables.
Après la descente de la boucle Harrison Smith, au cours de laquelle nous avons déniché la tombe sans trop d’errements (nous avons même déjeuné en compagnie du créateur du jardin botanique…), nous avons repris le flambeau pour finir en beauté du côté de Vaiumete.

Le site est toujours aussi majestueux, bien que son approche soit plus délicate qu’à l’accoutumée, de nombreux branchages obstruant l’itinéraire qui s’est avéré pus long qu’à l’habitude.

Qu’à cela ne tienne, la bain final dans la grande vasque, en compagnie du puhi maître des lieux, qui s’est fait discret pour ne pas affoler les visiteurs d’un jour, a reboosté les organismes pour un retour aux véhicules en grandes pompes (crottées, comme il se doit !). A la prochaine !

Photos : Nathalie

DIM 19 JUIN : La Tuauru à Mahina

DESCRIPTION

EFFORT TECHNICITÉ RISQUE   COTATION
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TECHNIQUE picto_risque-3 cotation
  • Animateurs: Nathalie et Jean-Philippe (87 73 95 50)
  • RDV : RDV  8h 30 à Mahina au bout du parking de Champion, côté Banque de Tahiti
  • Retour : 16 heures
  • Durée : 5-6 heures
  • N’OUBLIEZ PAS VOTRE KIT DE SÉCURITÉ + lampe frontale + poncho ou K-Way. Eau en quantité, fruits secs, barres céréales et déjeuner pour midi.

    Cette sortie dépendra des conditions météo. En cas de pluie persistante, elle sera reportée et remplacée.

Du lieu de rendez-vous, nous tacherons de covoiturer pour éviter d’encombrer de véhicules le fond de la servitude qui dessert la vallée. Après le regroupement, nous partirons de part et d’autre de la rivière (succession de gués aménagés) durant moins de deux heures pour arriver au « mur » des orgues basaltiques où nous ferons une première pause. Une demi-heure plus tard, nous arriverons au lieu appelé magique « l’épaule de Hiro », où nous prendrons notre casse-croûte. Après cet intermède ludique (bain dans la vasque), nous tenterons de remonter plus haut, vers les prochaines cascades, en faisant néanmoins attention aux chutes de pierres. L’endroit est renommé pour cette « particularité » qui néanmoins existe bel et bien dans toutes les vallées de Tahiti.

INSCRIPTIONS  (Pas de rando découverte)

——  Recopier ou Copier/Coller’  les 5 lignes suivantes —-

Nombre de participants(s) :
Nom (tous) (obligatoire) :
Co-Voiturage :  Non – Proposé – Demandé
Si ‘OUI’, RdV à :
Remarque/Mail + Vini (obligatoire) :

—– dans le champ ‘Laissez un Commentaire‘ et compléter—

DIM 22 MAI : La vallée Hopuetamai à Paea

Après le covoiturage jusqu’au bout de la servitude où nous nous sommes accueillis par des riverains très sympathiques, nous voilà partis, à nouveau une petite vingtaine de membres, à la découverte de cette vallée magnifique. Peu de temps après le départ de la marche, nous arrivons au pied de la roche que certains ont baptisé « pain de sucre », et qui abrite une grande cascade à sec, envahie par des hirondelles tournoyantes.

Par la suite, nous suivons les flèches judicieusement placées sur le sentier pour ne pas empiéter sur les faa’apu. Les gués se succèdent, et bientôt, nous entendons les piaillements des monarques qui saluent les visiteurs du jour.
Deux heures plus tard, nous arrivons à une belle cascade au pied de laquelle nous prenons notre déjeuner.

Après la pause, nous tentons de poursuivre vers le fond de la vallée, mais vu l’heure, nous décidons de rebrousser chemin, après avoir vu d’autres petites cascades et vasques à l’eau claire.
Sur le chemin du retour, tout se déroule sans incident jusqu’au moment ou l’une d’entre nous glisse et dévale malencontreusement la pente sur quelques mètres jusqu’à la rivière en contrebas, sans avoir pu éviter une une grosse branche en travers qui lui meurtrit l’épaule. Aussitôt à son chevet, et après avoir constaté qu’elle était, selon elle et les taote du groupe, en état de reprendre la route malgré de fortes douleurs, c’est le bras en écharpe qu’elle est ressortie de la vallée, avant de prendre le chemin de l’hôpital.

Malgré cet accident fortuit qui a quelque peu terni cette sortie, Hopa, ou Hopuetamai, est une bien belle vallée, encore peu connue.
Bon rétablissement à notre camarade qui en aura tout de même pour quelques semaines avant de revenir randonner…

Photos : Les filles !

DIM 15 MAI : Vaihiria Blues

Il ne sert à rien de courir, il suffit de partir à point… et au bon moment ! Nous sommes à nouveau une vingtaine de passionnés au rendez-vous, à Mataiea, pour attaquer cette grande classique. Garés au bord de la route de ceinture, nous avons minimisé l’impact de notre empreinte carbone en nous répartissant dans trois véhicules pour couvrir les quelques hectomètres de la servitude et arriver au départ de la remontée du lac Vaihiria.
La « longue marche » peut commencer, juste au moment où le ciel se fait menaçant… Et quelques gouttes inattendues d’assombrir les mines réjouies du matin. Trois minutes, montre en main, pas plus, et le soleil, d’abord timide, puis franchement dévergondé, nous éclabousse de ses éclats. Pourvu que ça dure ! Et ça dure…

 

Moins de deux heures plus tard, nous arrivons au déversoir du lac « dit Bleu » (ne serait-il pas vert ?…). Il nous reste un de ces fameux raidillons hebdomadaires à gravir (c’est pour ça que nous sommes là tous les dimanches…) et l’arrivée au lac, 40 minutes plus tard, se déroule sous un astre aisément radieux. Le temps de déjeuner, de déglutir, de déblatérer, … et de déconner un tantinet dans des chalalas plus qu’approximatifs, et c’est déjà l’heure du retour.

 

Dans la descente, plusieurs arrêts autorisés dans les vasques des alentours se transforment en bains de siège, de bouche, de soleil… pour terminer la balade du jour en beauté vers 15h30.

 

Plus de 20 ans que l’on n’avait pas vu de pluie sur le parcours, ça s’arrose ! Ce que nous avons fait dans la foulée avant le retour aux pénates !

Photos : Martine & Co