Donc, les fourmis de feu proliférant au cœur de la vallée de la Tuauru, nous décidons de l’attaquer… par le haut, soit par le sentier des Mille Sources. Six randonneurs goguenards franchissent en cœur, peu avant 9h, le portail d’accès dont le code nous a été transmis par la PDE. Et c’est parti… sur les traces du plantain, herbe magique dont les qualités diurétiques, antiseptiques et anti-inflammatoires ne sont plus à vanter.
Le ciel est dégagé, après les pluies de la nuit qui ont rendu le chemin boueux, et un superbe soleil éclaire le fond du cirque encadré par les sommets impressionnants du Pihaiateta, de l’Orohena, et un peu plus à l’ouest, de l’Aorai. Et au milieu coule une rivière, en contrebas, la Tuauru…
En un mot, comme en cent, notre progression est régulière, sur le long « faux plat », ponctuée par des pauses qui nous permettent de découvrir les cascades qui coulent de part et d’autres de la vallée. Vers midi, nous arrivons au captage et prenons notre collation au pied du manguier. L’endroit regorge de plantain et une cueillette spontanée s’ensuit… Le repas s’est conclu par quelques sucreries apportées par Laura et Anne-Marie. Une bonne heure après avoir refait le monde trouble qui nous entoure, la Russie et l’Ukraine, la Chine et Taiwan, reléguant au second rang depuis maintenant quelques mois les théories de complot covidiennes, nous repartons en sens inverse.
Vers 16h, nous arrivons aux voitures, et c’est devant une agréable mousse ambrée au Yacht Club que se termine cette journée récréative.
PS. Le plantain s’est avéré salutaire, en tisane et en salade…
Photos : Laura et Anne-Marie