Nous étions 9 au parking du motu Ovini, prêts à arpenter les traces de Harrison Smith, alors que les aito du swimrun recueillaient notre admiration… En face de l’entrée du Jardin botanique, nous avons grimpé gaillardement le chemin sur la gauche vers les hauteurs. Après une bonne heure de montée où notre guide Nathalie a réussi à trouver notre itinéraire malgré l’ensauvagement du terrain, nous avons atteint le petit plateau, puis nous sommes arrivés au belvédère qui nous promettait une belle vue sur l’isthme et la presqu’île… mais la végétation luxuriante a tissé des rideaux occultants et nous n’avons qu’entraperçu le panorama…
Malgré les grognements de quelques estomacs, nous avons décidé de poursuivre notre chemin pour manger sur le site de la tombe de Harrison Smith. Bien nous en a pris. Le cheminement à travers la forêt de pinus sur une jolie crête était bien agréable, et après un rapide salut aux tiki du banian, un dernier sentier nous a conduit à notre salle de restauration.
Nous nous sommes confortablement installés face au lagon et au motu Ovini et la vue était magnifique (malgré l’absence des baleines)… Chacun a pu confortablement et délicieusement profiter de l’atmosphère des lieux qui étaient parfaitement entretenus autour de la tombe de Harrison Smith. C’est le fameux botaniste américain qui créa les jardins de Papeari au début des années 1930, jardins malheureusement fermés au public depuis plus de deux ans pour cause de travaux.
Après le repas et la dégustation des gâteaux dominicaux, nous nous sommes lancés dans la descente, sur une piste un peu raide mais parsemée de beaux points de vue, et finir par un sympathique petit rappel pour rejoindre nos véhicules et faire un petit tour au motu Ovini.
Texte : Eva – Photos : Emrick & Nathalie