Nous étions un petit groupe ce dimanche pour cette virée, certes un tantinet physique, mais qui a l’avantage de ne présenter aucun risque spécifique, notamment en cas de pluie. Et bien entendu, il a plu, un petit peu, juste ce qu’il fallait pour mettre en branle l’attraction du jour, le ruissellement harmonieux des innombrables cascades tout au long de la montée jusqu’au barrage.
La vallée de la Tita’aviri se décline sur une piste de 10-12 km jusqu’au barrage hydro-électrique aux aspects de pyramide aztèque, au pied de Viriviriterai, le plus grand plateau d’altitude de Tahiti.
Une heure après le départ, nous arrivons au Bain du Roi, au confluent de la Vaipo’o. Hélas, l’eau boueuse qui déferle nous prive du bain traditionnel… et nous n’avons pas été les seuls. Un joyeux groupe déjà sur place se pose la question : «baignade or not baignade». Notre groupe décide de continuer. Bien nous en a pris puisque la pluie a cessé durant quelques kilomètres… pour reprendre, juste ce qu’il faut pour ne pas dégoûter les participants, après le premier lac de retenue.
La fin du trajet nous propose une atmosphère irréelle, avec des dizaines de cascades impromptues qui nous saluent de part et d’autre de la Tita’aviri, juste avant d’arriver au grand barrage !
Après la découverte des lieux, nous observons notre pause de midi sous un pan de toiture bienvenue, celui d’un bâtiment abritant les vannes de Marama Nui. Nous nous restaurerons à l’abri de la fine pluie tenace avant de faire demi-tour pour regagner les véhicules, alors que les ondées s’arrêtent. Deux heures plus tard, en avance sur nos prévisions, nous arrivons au stade de Papeari, sous un soleil narquois qui nous toise avec tendresse. Quoi qu’il en soit, et les habitués le savent depuis belle lurette, la remontée de la Tita’aviri vaut son pesant de cacahuètes uniquement lorsqu’il pleut, histoire d’admirer le spectacle incroyable des cascades de Papeari.
Une bien belle sortie… A la semaine prochaine !
Photos : Nathalie