Maintes fois reportée pour cause de météo, cette sortie valait pourtant son pesant de cacahouètes. Ce sera l’avis de tous les participants de la journée, étonnés à plus d’un titre, tant par les facéties de la nature que par les rencontres humaines. Au bout du bout de l’île, rien n’est comme ailleurs…
Après le regroupement au PK 0, nous traversons le pont pour partir à pied, le long de la côte sauvage, vers Puforatiaai… Accueillie avec le sourire par les riverains amusés dont nous traversons les propriétés, notre troupe, souvent étirée en file indienne, a bien plus marché dans l’eau du lagon que sur la terre ferme. Une vraie randonnée aquatique, chère aux anciens d’Avaeteretere, qui nous a permis de (re)découvrir la face cachée de la côte du Te Pari. Malgré deux ou trois dérapages mal maîtrisés qui ont valu quelques arrière-trains trempés, le sourire est sur toutes les lèvres.
Après le port du Beaumanoir, aux confins de la pension Reva, nous décidons de continuer vers la mangrove en contrebas de la grotte Vaipoiri. Au large, la houle de sud nous délivre le spectacle fantastique des lames scintillantes qui déferlent sur le récif. En chemin, nous croisons Marc qui nous propose de rallier notre point de départ, face à LA vague de Teahupo’o, à bord de son bateau.
Une heureuse initiative qui nous a permis de progresser encore plus avant vers le Te Pari, à la découverte d’autres paysages, toujours plus fascinants. Un dernier bain dans l’eau douce de la rivière, et le bateau est là pour regagner… la civilisation.
Histoire de terminer en beauté, Eva et Alain, nos chers «régionaux» de l’étape, nous ont conviés à un sympathique pot amélioré de fin de rando sur les hauteurs de Mitirapa, et c’est le cœur léger que chacun a pu rejoindre ses pénates.
Photos : Nathalie et Alain