Après le regroupement, nous entamons la première étape non sans avoir souhaité la bienvenue à nos deux nouvelles adeptes, Marie et Clémence, avides de découvrir les frondaisons des hauteurs de Papeete. Nous progressons tranquillement jusqu’à l’ancien fa’aapu, terme de la première étape que nous atteignons en moins d’une heure. De là, nous partons à travers la forêt d’altitude vers le «pluviomètre», sur un sentier peu fréquenté où subsistent encore quelques parties boueuses au milieu des miconias qui se font de plus en plus rares.
Au cœur de la végétation, nous empruntons un nouveau sentier qui nous mène, après une longue et raide ascension, au fameux Pic vert. Du sommet, nous voyons le pluviomètre qui nous tend les bras, à quelques encablures, sur un chemin de crête particulièrement abrupt. Il nous faudra encore une bonne demi-heure pour l’atteindre…
Le temps de faire une pause et de profiter du point de vue, et c’est reparti entre les fougères qui ont envahi le sentier. Nous nous frayons un passage vers les sommets, sur la première partie de la crête sommitale. Moins d’une heure plus tard, nous contournons l’ancien campement, avant de poursuivre sur la crête finale vers le mont Toanui. D’épais nuages sont de la partie, mais de temps à autre, le soleil fait de timides apparitions. Enfin, nous arrivons à près de 1200 m d’altitude au Toanui où le manguier nous propose un peu d’ombre pour prendre notre déjeuner.
De magnifiques point de vue s’offrent à nous. Le Diadème, puis le mont Marau, et enfin l’Aorai surgissent à travers les nuages, et en contrebas les cascades de la Fautaua nous livrent leur spectacle. Après la pause, nous revenons sur nos pas pour descendre selon le même itinéraire, avec toutefois une variante qui nous évite de remonter au sommet du Pic vert. Nous rejoignons notre point de départ aux alentours de 15h30.
Photos : Marie et Clémence