En parfait accord avec la saison chaotique (en sol majeur), le point météo de la matinée (en mi bémol diminué) nous a contraints à modifier à la dernière minute notre virée dans la vallée de la Fautaua. Retour aux fondamentaux (en do dièse), et nous voilà partis sur les hauteurs du Belvédère vers le premier refuge de l’Aorai. Après avoir laissé nos véhicules sur les hauteurs de Pirae, nous nous engageons sur la portée qui mène au restaurant, en faisant attention aux fausses notes du parcours.
La montée jusqu’au nid d’aigle est avalée à l’octave sur un excellent tempo. Après une pause salvatrice et quelques rencontres impromptues, nous attaquons à l’unisson le sentier vers les sommets, en triolet ou en quartolet, en fonction des conversations trémolesques du moment. Aux alentours de midi, nous observons notre pause déjeuner, avec une vue imprenable sur toute la zone urbaine, de Punaauia jusqu’à Mahina…
C’est le moment du retour, point d’orgue de la journée, une partition que nous connaissons sur le bout des doigts. Malgré le terrain humide et glissant, la descente, en croches et autres staccatos, se déroule sans la moindre fausse note. Nous avons su respecter la mesure, malgré les pièges dissonants du terrain. Il est un peu plus de 15h00 lorsque nous rejoignons nos voitures. Il nous reste donc un peu de temps à consacrer à d’autres activités en ce week-end pascal.
Rendez-vous la semaine prochaine, sous d’autres cieux du fenua…
Photos : Nathalie