Nous sommes partis dans les temps et sous un beau soleil, comme prévu. On a juste failli oublier Maud et Vincent (mea culpa, pas réveillé…) qui sont arrivés à la bourre, selon une tradition désormais bien ancrée au club et perpétuée par les animateurs : être à l’heure (la ponctualité des arioi), c’est toujours arriver environ 5 minutes après l’heure prévue au rendez-vous…Le Pic Vert, c’est une classique incontournable et pourtant, chaque montée est une expérience nouvelle et différente. Le soleil joue avec les ombres contrastées qu’offrent les nuages épais et menaçants, et pourtant, je l’affirme haut et fort, il ne pleuvra pas aujourd’hui ! Les couleurs, aquarellisées par les contrastes détonnants, offrent des panoramas sans cesse renouvelés.
Sur le plan rando pure, pas de nouveauté : une “petite” heure jusqu’au refuge de l’ancien fa’a’apu, une autre “petite” heure jusqu’au pluviomètre, (avec une grimpette toujours cocasse), puis une dernière “petite” heure jusqu’aux crêtes sommitales où nous cassons la graine, dans la brume (comprenez les nuages épais), tellement prévisibles dans ces contrées, n’est-il pas Floriane ?
Le temps de laisser Sébastien piquer son roupillon désormais légendaire, et c’est le moment du retour… La descente est une formalité, mais l’utilisation de la corde pour appréhender avec prudence et sécurité le raidillon vertigineux du pluviomètre rajoute un peu de piment à la sortie du jour.
Le retour au camp de base s’effectue par la crête des VTT, un autre moment d’anthologie, tant pour les nouveaux que pour les habitués ! Nous nous retrouvons tous ensemble pour partager un apéro réparateur et libérateur des langues qui s’éternisera quelque peu. Mais c’est ainsi que nous concevons la randonnée.
A plouche (comme dirait Jeff)… Et, PS. Il n’a pas plu !
Photos : Nathalie, Anne-Marie et Sébastien
Merci pour le clin d’œil… Il est vrai que sur le nombre de fois que je suis montée au Pic Vert, je ne l’ai vu qu’une seule fois dégagé. Gros bisous 😀 😚