Il ne sert à rien de courir, il suffit de partir à point… et au bon moment ! Nous sommes à nouveau une vingtaine de passionnés au rendez-vous, à Mataiea, pour attaquer cette grande classique. Garés au bord de la route de ceinture, nous avons minimisé l’impact de notre empreinte carbone en nous répartissant dans trois véhicules pour couvrir les quelques hectomètres de la servitude et arriver au départ de la remontée du lac Vaihiria.
La « longue marche » peut commencer, juste au moment où le ciel se fait menaçant… Et quelques gouttes inattendues d’assombrir les mines réjouies du matin. Trois minutes, montre en main, pas plus, et le soleil, d’abord timide, puis franchement dévergondé, nous éclabousse de ses éclats. Pourvu que ça dure ! Et ça dure…
Moins de deux heures plus tard, nous arrivons au déversoir du lac « dit Bleu » (ne serait-il pas vert ?…). Il nous reste un de ces fameux raidillons hebdomadaires à gravir (c’est pour ça que nous sommes là tous les dimanches…) et l’arrivée au lac, 40 minutes plus tard, se déroule sous un astre aisément radieux. Le temps de déjeuner, de déglutir, de déblatérer, … et de déconner un tantinet dans des chalalas plus qu’approximatifs, et c’est déjà l’heure du retour.
Dans la descente, plusieurs arrêts autorisés dans les vasques des alentours se transforment en bains de siège, de bouche, de soleil… pour terminer la balade du jour en beauté vers 15h30.
Plus de 20 ans que l’on n’avait pas vu de pluie sur le parcours, ça s’arrose ! Ce que nous avons fait dans la foulée avant le retour aux pénates !
Photos : Martine & Co