Malgré l’annonce d’une météo peu clémente (et nous en ferons les frais lors de notre retour sur Papeete le soir), nous étions une bonne douzaine pour découvrir les charmes de l’île-sœur en draisienne grâce aux VAE loués sur place, aux bons soins d’Audrey et de Jesse. Aussitôt arrivés, petit cours particulier d’initiation dispensés par nos loueurs… et c’est parti. Il faudra quelques kilomètres pour les débutants en la matière afin d’assimiler le principe de l’assistance électrique de nos vélocipèdes. Non, ce ne sont pas des mobylettes, mais vraiment des VTT pourvus d’un système d’assistance qui certes minimise les efforts, notamment lors des montées, ou avec le vent de face, mais il faut donner de sa personne… Autrement dit, si tu ne pédales pas, t’avances pas… mais l’effort est bien moindre qu’avec un VTT classique.
Après avoir multiplié les haltes tout au long des endroits stratégiques de l’île, après avoir traversé les champs d’ananas et observé une halte au sommet du plateau Bounty, nous arrivons à la plage publique d’Opunohu pour déjeuner et profiter d’une mer calme et revigorante. Mais c’est pas le tout de se délasser, il faut désormais remonter sur nos destriers pour accomplir les 35 derniers km…
Et là, ça commence à se faire sentir. Le popotin fragilisé et les muscles endoloris, largement autant qu’au cours d’une randonnée, nous entamons dans une allégresse relative la seconde partie de notre tour de l’île. Et… il ne pleut toujours pas, et c’est tant mieux. Vers Haapiti arrivent les premières gouttes. Mais le vent chasse les nuages qui n’ont pas le temps de nous submerger. Un peu plus loin, le long de la côte sauvage, ça recommence à dracher, mais sans plus. Finalement, après une crevaison très bien gérée, la voiture-balai ayant rempli son rôle, nous arrivons à Vaiare vers 16h30, le cœur léger, heureux de l’expérience. 80 bornes au compteur, pas si mal pour une première, dont la montée au Belvédère et une jolie virée dans les champs d’ananas !
Après un retour sur Tahiti plutôt agité à bord du Terevau, c’est le déluge qui attend certains d’entre nous à l’arrivée en ville. Finalement, on a eu de la chance de ne pas avoir de pluie, ou si peu, durant ce tour de Moorea en VAE !
Photos : Nathalie