Le temps maussade dans la vallée de la Papenoo s’est chargé de refroidir les ardeurs. Pourtant, le soleil a régné en maître un peu partout sur Tahiti en ce dimanche d’octobre… Mais les flaques énormes sur la piste indiquaient qu’il avait plu une bonne partie de la nuit et les ondées du matin, fortes et décourageantes, ont eu raison de notre engouement réel. Connaissant depuis belle lurette les facéties de la côte est, et après délibération entre les 16 participants de la journée, nous avons choisi d’annuler Umauma. C’était le moment de tenter de trouver une solution pour reconquérir les merveilleuses pentes de la cité Jay, une si belle randonnée, «interdite» depuis plusieurs années, à la suite d’un improbable imbroglio entre la mairie et Henri Jay, le patriarche des lieux.
Peu avant la montée du Taharaa, au dernier rond-point, celui de la vallée de Tefaaroa, il existe un sentier au milieu de la servitude qui peut permettre, à priori, de monter au domaine, sans passer par la voie classique, celle de la propriété d’Henri. Nous voilà déjà à pied d’œuvre. Hélas, et malgré les encouragements de quelques riverains de la vallée, nous nous sommes vus refuser l’accès au sentier de contournement par un résident, fier de son statut de propriétaire : «C’est privé ici !». Bref, nous n’insistons pas…
L’heure avançant, et le soleil dardant de ses puissants rayons (logique, nous ne sommes plus du côté de Papenoo), une baignade s’impose rapidement à nous. C’est ainsi que nous avons atterri sur la plage du Tahara’a, devant l’hôtel Pearl Beach, peu avant l’heure du déjeuner. Après un bain salutaire et un repas avalé dans la bonne humeur, nous avons tout de même satisfait à la logique du club en partant à la découverte des falaises mythiques, sur les traces des Cook et autre Bougainville, qui ont foulé les lieux 250 ans avant nous. Pour la majeure partie d’entre nous, cette courte randonnée, sur sol glissant, a été une belle découverte.
La journée s’est terminée dans une joyeuse ambiance, et malgré quelques coups de soleil pour certains, c’est avec la satisfaction d’avoir tout de même pu randonner que nous rentrés chez nous. A bientôt !
Nathalie et JP