Allez, on republie, la panne d’EDT de ce matin a rendu le blog un peu fou et vous avez reçu un compte-rendu pas finalisé…
Nous étions huit, quel beau chiffre, pour attaquer (poil au nez) avec un plaisir indicible dissimulé à l’ombre de nos émois dominicaux, nique nique, la remontée de la Titaviri puis de son affluent la Vaipoo (poil au dos) à Papeari. C’était sans compter avec la météo pourtant annoncée comme très clémente pour le dimanche (vieille branche)… Donc, vous ne verrez pas ça :
Sur les conseils avisés de Thalie (poil au bikini), nous décidons de revenir vers le soleil, donc vers la ville (pas d’ bille) pour entamer, pourquoi pas, la transversale Miri – Pamatai, jusqu’au fameux captage, celui où l’eau est la plus fraîche (poil à la bêche) de tout le Pacifique sud. Et c’est parti (poil au pubis)… Démarrage de la boucle Miri-fique à 10h15, avec la remontée du sentier jusqu’au raccord avec la route du Mont Marau (poil au cou, eh oui), puis descente en grappes éparses vers St Hilaire, encadré par une pléiade de Vt-tistes, électrisés pour la plupart. Leur allure frisait – parfois – la fameuse descente du défunt Poupou derrière son vieux brigand Quetil (qu’il vient d’ailleurs enfin de rattraper, mais au septième ciel ce coup-là) en 1964 sur le Tourmalet, lui reprenant 2 minutes et 37 secondes, mais hélas pas le maillot jaune (d’œuf). Bref, l’une d’entre nous s’est pris un caillou projeté par un vélocipédiste pressé dans le visage. Après ça, paraît qu’il faut rien dire…
Après, on fait dans le classique, cueillette de miri sauvage à la bifurcation (poil au fion) au-dessus de Puurai (poil à… voir plus loin), remontée (délicate pour certains, «putaing, ça grimpe»)vers les hauts de Pamatai (poil à la gousse d’…) pour finir sur le sentier du captage, 730 m au-dessus de la vallée de Tipaerui (clos, merci Jean-Saul Partre).
Une pause déjeuner plus tard, c’est le retour avec une forte appréhension pour la suite des «montagnes russes» de la journée, notamment lors de la remontée du Mont Marau. Heureusement, la bifurcation dite «des bananiers» a permis de raccourcir l’épreuve de quelques hectos de pente plus que positive.
Au total, 18 km et 1 165 m de dénivelé positif. Y en a qui ne sont pas peu fiers, n’est ce pas Maria. On a envoyé, nous aussi ce jour-là, certes à notre niveau. Masi on l’a fait !… (poil au nez) et à la prochaine !
JP – Photos : Nathalie et Anne