La boucle d’aujourd’hui n’avait aucune raison d’enflammer les esprits. Classique, facile, courte, en un mot « banale », autant de qualificatifs qui se sont avérés (comme souvent d’ailleurs) peu appropriés. Il est vrai que lors d’une première reconnaissance, nous avions mis 3 heures pour faire l’aller-retour. Un peu court pour inscrire cette virée au programme des randonnées de référence de Avae Tere Tere… Mais bon, puisqu’il faut sans cesse se renouveler, on tente le coup en cette journée fériée de bon aloi.
Ainsi nous étions, malgré les vacances scolaires, et malgré la réputation usurpée conférée par les « pros du hicking » à cette gentille promenade, une joyeuse brochette de quinze pékins pour partir à l’assaut de l’ancienne route d’accès à Mahinarama…
Le sentier est aisé puisqu’il suit le tracé de la route abandonnée depuis plus de 30 ans. En moins d’une heure, nous arrivons à hauteur du lotissement des Alizés que nous contournons par l’est. Après quelques hectomètres de bitume, le sentier repart désormais sous les frondaisons de falcatas et de pinus pour déboucher à hauteur des antennes de Mahinarama. Nous avons mis environ 90 mn pour arriver à la cote 400, terme de notre ascension du jour. Rencontres fortuites avec des hommes, des chevaux mais aussi quelques fourmis de feu, sans conséquence réelle sur notre humeur vagabonde…
La pause repas, au bord de la crête juste au-dessus de la Tuauru, se déroule dans une joyeuse ambiance de potaches et se prolonge plus que d’habitude. Aujourd’hui, le temps ne nous est guère compté… Nous repartons finalement à travers les « hautes steppes » de Mahina sur le tracé d’une récente piste de vélo de descente, parfaitement dessinée à travers les anuhe… Et c’est ainsi que nous nous retrouvons, en une petite heure, au-dessus du sentier du matin, à quelques encâblures de nos véhicules. Au terme d’un joli petit final acrobatique, nous finissons par rejoindre le sentier. En effet, pour les besoins de la production et pour pimenter légèrement la sortie, nous avons fait prendre l’air à notre corde. A force de la trimbaler partout, celle-ci avait bien besoin, elle aussi, de partager nos joies de la journée. On moisit rapidement à force de rester enfermé au fond d’un sac à dos…
Le retour aux véhicules s’est conclu, comme à l’habitude, par un partage de boissons et de gâteaux, pour le plus grand plaisir de tous. A force, Avae Tere Tere risque devenir le premier club de « randonnées gastronomiques » du cru. Et d’ailleurs, pour ceux qui ont apprécié le gâteau au chocolat, sans beurre mais à la courgette, de Claude (et de Gilberte), voici la recette : https://www.santeplusmag.com/recette-gateau-au-chocolat-sans-beurre-sans-sucre-sans-farine-de-ble-et-tellement-delicieux/
Jean-Philippe
Merci pour ce beau commentaire.
J’ai bien aimé (et je ne suis pas le seul) cette sortie tranquille à l’ombre des pinus et avec de superbes vues. Merci Nathalie et Jean-Philippe.
On a remis ça aujourd’hui et malgré la pluie, c’était sympa… comme d’habitude. Bonne semaine à toi