C’est le grand retour après de longues vacances scolaires ! C’est le temps non pas des cerises (c’est fini…) mais des « petits nouveaux »… Ça se sent, nous n’étions pas moins de 22 adeptes de la nature pour gravir les contreforts de la boucle Harrison Smith à Papeari en ce joli dimanche d’août. Rendez-vous au parking du Musée Gauguin, toujours aussi tristement fermé depuis de trop nombreuses années. Songez à la déception de ces milliers de touristes qui nous visitent chaque année avant tout pour découvrir la vie polynésienne du peintre le plus renommé au monde. Bon, paraît que ça va rouvrir bientôt…
Après une jolie montée en sous-bois, nous arrivons à la tombe de Harrison Smith. Il a bien choisi son lieu de sépulture celui-là ! Face à l’édifice où il est enterré, le merveilleux lagon de Papeari, sur le côté une vue imprenable sur la presqu’île, un lieu de calme et de sérénité propice au repos éternel. Nous voilà déjà reparti sur les hauteurs. Le cheminement est paisible et aisé sur un large sentier bien tracé.
Après un détour vers la crête qui nous a permis d’admirer le panorama vers Tahiti Iti, Tautira à gauche, Teahupoo à droite, nous reprenons le sentier pour entamer le retour vers la vallée. Malgré la pente très prononcée par endroits, notre groupe se retrouve sans encombres dans le bas de la vallée, non sans avoir admiré les paysages au cours de la descente. Nous prenons notre déjeuner puis, après le café nous repartons vers le fond de la vallée de Vaiumete.
La perspective d’un bon bain décuple les forces et après une petite heure de progression le long de la rivière, nous arrivons au bord de la grande vasque. Après avoir salué le grand puhi (anguille sacrée), maître des lieux, les plus téméraires dont bien sûr les enfants, excités à l’idée de dévaler la pente, vont profiter du toboggan naturel…
Le retour par la route de ceinture vers nos voitures se déroule sans encombres, et après le traditionnel pot (merci Michel), chacun se presse de regagner ses bases. Il est 17h et la journée fut tout simplement merveilleuse.
Photos : Nathalie et Michel