Dim 12 Fév. Le Belvédère @ TARAVAO

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Malgré la circulation plutôt dense en ce dimanche matin, nous sommes tous au rendez-vous, à peu près à l’heure, sur le bord de la route de Toahotu. Pour éviter une montée à pied sans intérêt à travers la zone résidentielle de Mitirapa, les 22 participants du jour s’engouffrent dans un minimum de véhicules pour monter au sommet du lotissement, départ réel de la randonnée d’aujourd’hui.

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Nous nous arrêtons d’abord rapidement aux lieu-dit des Charbonniers, le temps de nous initier à cette activité traditionnelle locale et de faire quelques photos insolites. Nous reprenons ensuite la piste bien tracée sur la gauche qui nous mène en 30 mn aux plantations de teck du plateau. Le soleil est de la partie, et au fur et à mesure de notre petite ascension, le panorama sur Tahiti Nui devient impressionnant. Face à nous, la grande île et ses sommets mythiques, l’Aorai (2 064 m), l’Orohena (2 241 m) un peu plus en retrait, et le Pito Iti, sur la droite, moins connu que les deux précédents, mais qui reste néanmoins le second sommet de la Polynésie avec ses 2 112 m d’altitude. Le moment est rare, pas un nuage ne vient ternir notre contemplation émue…

Nous continuons désormais notre chemin à travers de magnifiques jardins bien entretenus où des panneaux nous indiquent que les randonneurs sont les bienvenus (merci à ces riverains très accueillants), à la condition toutefois, ce qui nous semble bien normal, de ne pas cueillir ou ramasser les fruits de leurs vergers…

Finalement, nous arrivons en bordure de la dernière propriété où nous faisons une petite halte à l’ombre d’un pacayer, sur un banc propice à la récupération… Le fruit du pacayer, pakai en tahitien, est une friandise très appréciée des gamins. Nous ne manquons pas de satisfaire à la tradition en dégustant, avec parcimonie, la pulpe blanche sucrée qui entoure les gros noyaux noirs, une fois la gousse ouverte.

Nous pouvons maintenant entamer la dernière partie de l’ascension vers le belvédère de Taravao, à travers les pâturages bordés de clôtures où les vaches sont désespérément absentes en cette journée dominicale… “Que d’herbe, que d’herbe”, gémit un des participants (un Mac Mahon écologiste sans doute !) qui éprouve quelques difficultés à progresser dans ces damnées graminées bien hautes en cette saison des pluies. Quatre ou cinq franchissements de barrières plus tard, nous débouchons sur la route du belvédère, face au fare pote’e (kiosque) rénové il y a peu. C’est ici que nous nous arrêtons, sur les bancs autour de la table d’orientation, pour une pause casse-croûte bien méritée.

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13h30… C’est le moment de repartir, non sans avoir effectué une petite visite au lac Vaifaufau (618 m), au sommet du belvédère, pour redescendre, à travers les plantations de Californian redwoods (variété de séquoias), vraisemblablement plantés ici dans les années 70. Nous débouchons sur la route de la dorsale de Pueu, en lisière de la ferme Araka. Nous retrouvons ensuite la route du Belvédère que nous traversons pour rejoindre nos bien-aimés pâturages, sur les traces de notre montée du matin. Le retour se fait à une allure sereine, et nous rejoignons les véhicules, comme prévu, autour de 16h… Une quinzaine de km au compteur, sans vache, mais avec de l’herbe, de l’herbe,… très haute !!!

© Jean-Plilippe

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