Dim 30 Sept. Vallée de la MATEORO

Et finalement, les dimanche se suivent et se ressemblent au fond de la Mateoro !

Comme la semaine dernière, Papara s’est paré de son fameux tōrīrī pour accompagner les 6 randonneurs au départ de cette randonnée : Jessica, Sandra, Claude, Gilberte, Laurent et Damien. Après un bref passage aux pompiers pour signaler notre excursion, nous attaquons la marche à 8h ! Et là … Deux écoles se confrontent, l’école locale, en tong sur la longue route qui longe les fa’a’apu, clamant haut et fort « La route c’est FIU ! » et l’école des racers, baskets au pied, prêts à manger l’asphalte, et glisser sur quelques flaques de gasoil qui trainent ci et là !

Après 40 minutes de marche, nous atteignons la maison au bout du chemin. François, tartouillé de mousse à raser, nous accueille comme à son habitude avec la fameuse blague sur la loi MACRON. Dommage, on l’a déjà entendu 5 fois déjà, alors nous continuons !

Arrivé au premier gué, Jessica se met à communier avec la rivière, un peu plus haute qu’à son habitude. A ce moment, on comprend qu’elle préfèrerait rejoindre quelques Puhis pour la remonter. Mais nous arrivons finalement à la garder avec nous sur la terre ferme. Un arrêt furtif devant le champ de vanille et quelques glissades plus tard, nous arrivons au refuge de chasseur. Cette fois, c’est l’école locale qui donne le pas !

Pas de pommes étoiles, pas de pamplemousse, nous traçons notre route. Malheureusement, le tōrīrī ne se calme pas.

Nous arrivons, une cigarette plus tard, au Canyon ou nous perdons littéralement Jessica, partie se faire masser par la cascade. Il nous aura fallu 1h40 pour l’atteindre. Nous y faisons une bonne pause et quelques poses photos, sachant qu’avec la hauteur d’eau et la pluie, il était peu probable que nous puissions atteindre les cascades que nous avions vu bien chargée.

ET SOUDAIN surgit une éclaircie !

Nous décidons de monter et de progresser sur la deuxième partie de la balade en nous laissons le temps de voir l’évolution de la météo. Malheureusement, tōrīrī mai na te ua.

Après 3 franchissements de rivière, nous rebroussons chemin. Ce ne sera pas pour cette fois !

Retour au canyon où nous prenons le temps de déjeuner et de siphonner le thermos de café de Claude. A midi, nous refaisons le chemin inverse, la variante par la rivière n’étant pas envisageable sans mouiller nos sacs. Quelques ploufs plus tard, notamment une belle figure de Gilberte, nous arrivons chez François qui sonne l’heure de l’Apéro. Mais non, il est encore trop tôt !

Nous quittons la vallée à 13h40. Après un passage rapide chez nos pompiers préférés pour ne pas les inquiéter, nous arrivons aux voitures. Il est encore l’heure de faire la sieste !