Uma Uma, la Belle

Nous sommes huit ce matin, prêts pour le départ et c’est« reva », à nous Uma Uma.

Dès l’entrée de la Papenoo, l’eau marron de la rivière attire notre attention, et nous pensons que la randonnée pourrait être compromise. L’absence de courant nous encourage à faire cette sortie. Nos 2 taneteretere encadrent la marche. Nous sommes gâtés par le temps, ce sera une marche à l’ombre des arbres, pas de pluie, mais les pieds dans la gadoue. La première demie heure est très instructive, nous passons devons plusieurs plantes vertes, fleuries pour certaines. Les feuillages trempés par la pluie nous offrent des nuances de couleurs de toute beauté,  nous prenons notre temps pour les admirer et les toucher. Par endroit, la terre a été remuée par les cochons sauvages, on voit sur le sentier les traces de pattes. Nous ne verrons jamais ces animaux. Sur le parcours, nous entendons des coqs chanter.

Arrivés sur le plateau de Uma Uma, la vue dégagée nous offre un spectacle magnifique sur la crête de Tefaiti. Pito Iti est caché par les nuages.  Nous sommes sous le charme de ce tableau vivant. Alain, le regard perçant, trouve sur son chemin une hache de pierre, naturelle ou taillée par l’homme, on ne le sait pas.  Il remet la pierre à sa place et repart pour d’autres découvertes. « Bravo Alain, laissons ces objets à leur place pour que d’autres après nous puissent à leur tour, l’admirer ». Nous restons un bon moment sur le plateau pour profiter de ce beau tableau.

Il est temps de descendre dans le canyon. Les cordes sont là pour nous aider à effectuer cette longue descente. Nous atteignons la rivière dont l’eau est marron. Nous continuons jusqu’à la cascade, tout le monde poursuit la route vers le fond et doit traverser la rivière en nageant pour atteindre l’autre rive. La couleur de l’eau ne donne pas envie de s’y baigner, les moucherons et les moustiques nous font fuir vers l’intérieur des sentiers où nous décidons de déjeuner.

Cet endroit sublime donne envie d’y revenir. Nous attendrons le retour du soleil pour cela.

Il est 12H30 lorsque nous décidons de partir. Nous traversons la Papenoo, et profitons pour nous laver. Sur le retour vers la voiture, une petite pluie s’invite et nous rafraîchit.

Cette randonnée, bien que courte, fut splendide et très riche en couleur.

Amis avaetere, un anti moustique est nécessaire et une moustiquaire de tête est une bonne parade contre les moucherons et … les moustiques.

2 réponses sur “Uma Uma, la Belle”

  1. Superbes photos et récit de la nature polynésienne. Je remercie les participants à cette sortie d’avoir pensé à ce bon vieux Mitsubishi L200 qui connait ces vallées aussi bien que nous et qui est revenu propre avec le plein de GO.
    Mauruuru!

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